24 Heures du Mans 2013

Le pesage : passage obligatoire avant la piste

Samuel Morand le 17/06/2013

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Comme chaque année la semaine mancelle débute avec les traditionnelles vérifications techniques et administratives, que l’on nomme plus communément « pesage ». L’occasion pour chaque équipe de se mettre en ordre de marche et pour les spectateurs, d’approcher au plus près ceux qui vont se disputer sous leurs yeux ébahis le trophée des 24 Heures du Mans.

Si la journée test est l’occasion pour les pilotes de prendre leurs marques sur le circuit de la Sarthe, et pour les équipes de tester le matériel en situation, les vérifications techniques et administratives leur ouvrent les portes de l’épreuve. Sans le sésame délivré par la douzaine de commissaires techniques, pas d’accès aux premiers essais libres et donc, pas de compétition.

Depuis 2012, le pesage a quitté la place des Jacobins pour prendre ses quartiers, deux jours durant, place de la République. Là, entouré d’un mini village exposants décoré cette année en l’honneur des 90 ans de l’épreuve, la ronde des concurrents va défiler en observant trois pauses sous les différentes tentes des commissaires. Un circuit que chacun effectuera en à peine une heure.

Le gabarit et le poids des véhicules sont les premiers éléments à être vérifiés par des contrôleurs techniques vigilants, assistés d’un tir croisé de lasers intransigeants. Juchée sur une plateforme elle même équipée d’une balance, les dimensions et le poids de la voiture sont contrôlés dans les moindres détails, de l’empattement au porte à faux, en passant par la hauteur de l’aileron et la dimension des découpes imposées sur les ailes des véhicules de la catégorie prototype.

Vient ensuite le passage sur le pont où les dessous de la voiture vont être pareillement inspectés. Les diffuseurs avant et arrière y font l’objet de toutes les attentions, de même que la garde au sol de la voiture.

Enfin, ces deux étapes franchies, la carrosserie est démontée en partie pour une vérification détaillée de ses éléments de sécurité allant du réservoir de carburant au récupérateur des vapeurs d’huile moteur, en passant par les matériels indispensables à la sécurité des pilotes et l’installation électrique (coupe-circuit, phares et sécurité du système hybride pour les prototypes Audi et Toyota). Lors de cette même étape, le bon fonctionnement des transpondeurs, des lampes latérales indiquant la position des véhicules ainsi que le boîtier d’acquisition de données sont testés par les chronométreurs de l’ACO.

Pour la plupart engagés dans les championnats WEC et ELMS, les concurrents passent généralement haut la main ces formalités, mais les inévitables modifications de dernière minute peuvent parfois engendrer des surprises.

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