Grand Prix de l'Age d'Or 2007
Gilles Bonnafous le 27/06/2007
Entamées sous la pluie, les festivités du Grand Prix de l’Age d’Or 2007, organisé les 23 et 24 juin sur le circuit de Dijon-Prenois, s’annonçaient sous de bien mauvais auspices. Mais l'arrivée du soleil samedi finit de parfaire ce week-end exceptionnel.
- 1. Sommaire
- 2. Compte rendu
- 3. ALFA ROMEO 8 C Monza
- 4. BUGATTI Type 40
- 5.CHRYSLER Imperial 1955
- 6. FORD Cortina Lotus Mk1
- 7. LOTUS Elan 26 R
- 8. MARCOS GT 1800
- 9. MASERATI Quattroporte III
- 10. ALLARD J2X
- 11. COOPER Bristol
- 12. KURTIS 500 S
CHRYSLER Imperial 1955
Gilles Bonnafous, le 27/06/2007
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© Gilles Bonnafous
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Hubert André et sa fille Juliette
© Gilles Bonnafous
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Icône de l’âge d’or de l’automobile américaine, l’Imperial 1955 a eu la bonne idée de se faire admirer au Grand Prix de l’Âge d’Or 2007. L’impérial paquebot de la marque de prestige du groupe Chrysler illustre parfaitement ce qu’était le très haut de gamme d’outre-Atlantique au cœur des années cinquante.
Je vous parle d’un temps où Virgil Exner, le futur patron du design Chrysler, créait l’événement en lançant en 1955 le « Hundred Million Dollar Look », une ligne pure et dépouillée, qui faisait des voitures du groupe les plus européennes des voitures américaines. Nous sommes loin des excentricités et des surabondants artifices décoratifs de la période ultérieure.
Je vous parle d’un temps où Virgil Exner, le futur patron du design Chrysler, créait l’événement en lançant en 1955 le « Hundred Million Dollar Look », une ligne pure et dépouillée, qui faisait des voitures du groupe les plus européennes des voitures américaines. Nous sommes loin des excentricités et des surabondants artifices décoratifs de la période ultérieure.

© Gilles Bonnafous

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Hubert André, l’heureux propriétaire de l’Imperial, possède la voiture depuis une dizaine d’années. Elle a succédé dans sa collection à une DeSoto de la même année, dont la carrosserie était identique à la calandre et aux motifs décoratifs près — DeSoto était une marque intermédiaire du groupe Chrysler avant qu’elle ne disparaisse en 1962. Hubert l’a restaurée en partie (carrosserie, peinture, chromes). La mécanique était en parfait état de fonctionnement. La voiture a passé sa vie aux Etats-Unis jusque dans les années 80, quand elle fut importée en France par un collectionneur, qui l’a ensuite revendue à Hubert André. Il s’agit d’un coupé Newport « hardtop », c’est-à-dire sans montants, produit à seulement 3418 exemplaires et dont on soulignera l’élégance du pavillon.

Hubert André et sa fille Juliette
© Gilles Bonnafous

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