Le Mans Classic 2006
Gilles Bonnafous le 18/07/2006
Le Mans Classic 2006 suivra, du 7 au 9 juillet, les traces de ses aînés et rassemblera à nouveau tous ceux désormais attachés à cet événement qui décline la voiture ancienne autour de ce nom magique, le Mans.
- 8. FERRARI 750 Monza
- 9. PEERLESS GT
- 10. CONNAUGHT AL/SR
- 11.NASH HEALEY Le Mans
- 12. Les 40 ans de la victoire de la Ford GT 40 au Mans
- 13. FERRARI 512 BB LM
- 14. Compte rendu
NASH HEALEY Le Mans
Gilles Bonnafous, le 18/07/2006
Passionné par les voitures de course des années cinquante, qui lui rappellent ses souvenirs d’adolescent, Jose Fernandez recherche les voitures uniques. Il était venu au Mans Classic avec deux machines d’exception : une Talbot Lago T26 GS de 1951 et une Nash Healey Le Mans de 1952.
Unique, la Nash Healey l’est à deux titres. D’abord parce qu’elle possède une carrosserie construite à un seul exemplaire. Ensuite, parce qu’elle prit la troisième place aux 24 Heures du Mans 1952 derrière les deux Mercedes 300 SL d’usine. Excusez du peu !
Unique, la Nash Healey l’est à deux titres. D’abord parce qu’elle possède une carrosserie construite à un seul exemplaire. Ensuite, parce qu’elle prit la troisième place aux 24 Heures du Mans 1952 derrière les deux Mercedes 300 SL d’usine. Excusez du peu !

© Gilles Bonnafous

© Gilles Bonnafous
Donald Healey a inscrit deux grandes épreuves au programme de la saison 1952 : les Mille Milles et les 24 Heures du Mans, avec deux voitures engagées dans chaque course. Hélas, aux Mille Milles, l’une des deux machines (un coupé) est gravement accidentée. A partir des éléments récupérés sur l’épave, Donald Healey va reconstruire une nouvelle voiture en trois semaines afin de ne pas manquer le rendez-vous sarthois — les Mille Milles se déroulent au mois de mai. C’est la raison pour laquelle la carrosserie en est très simple, et si différente de la seconde Nash Healey de la saison 1952. Cette barquette de circonstance, unique, ne sera battue au Mans que par les intouchables Mercedes.
Le contexte des 24 Heures 1952 est pourtant celui d’une forte concurrence : outre Mercedes, Ferrari, Cunningham, Aston Martin et Talbot. Pilotée par Johnson et Wisdom, la Nash Healey, aujourd’hui propriété de Jose Fernandez, s’adjuge la troisième place derrière les deux 300 SL. Après avoir parcouru 3534 kilomètres, elle devance la Cunningham C-4R de Briggs Cunningham et la Ferrari 340 America de l’équipage Simon-Vincent.
Le contexte des 24 Heures 1952 est pourtant celui d’une forte concurrence : outre Mercedes, Ferrari, Cunningham, Aston Martin et Talbot. Pilotée par Johnson et Wisdom, la Nash Healey, aujourd’hui propriété de Jose Fernandez, s’adjuge la troisième place derrière les deux 300 SL. Après avoir parcouru 3534 kilomètres, elle devance la Cunningham C-4R de Briggs Cunningham et la Ferrari 340 America de l’équipage Simon-Vincent.

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