Le Mans Classic 2002
Gilles Bonnafous le 21/09/2002
Les 20, 21 et 22 septembre 2002, les 24 Heures du Mans se sont penchés sur leur passé... de 1923 à 1975.
- 1. Sommaire
- 2. MASERATI Birdcage Type 61
- 3. FORD USA GT 40
- 4.ALFA ROMEO 33/2 Daytona
- 5. AUTO UNION Monza
- 6. ALFA ROMEO 8C 2900 A
- 7. PORSCHE 917
- 8. Compte rendu
- 9. Les clubs au Mans Classic
- 10. Les plateaux
- 11. JAGUAR Type D
- 12. FERRARI 250 GTO
- 13. ASTON MARTIN DBR 1
ALFA ROMEO 33/2 Daytona
Gilles Bonnafous, le 21/09/2002
Alfa Romeo brillait au Mans Classic par sa forte présence, dont tous les Alfistes passionnés (un pléonasme !) se sont félicités. Outre que le premier plateau était parrainé par la marque milanaise, le musée d'Arese avait, événement rare, déplacé trois voitures, dont la berlinette aérodynamique 8 C 2900 B 1938 Touring, au volant de laquelle Sommer et Biondetti écrivirent une page glorieuse des 24 Heures en 1938. On ajoutera que, dans la course, la 33/3 de Won Shipman, qui termina deuxième de la Targa Florio en 1971, survola le plateau cinq.

© Motorlegend.com

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Construite pendant dix ans, de 1967 à 1977, la 33 a été l'une des vedettes des courses de Sport-Prototypes de cette période. La 33/2 de première de la génération reçoit un V8 de deux litres monté dans un châssis constitué de trois tubes disposés en forme de U. Dotée d'une nouvelle carrosserie en 1968, la voiture remporte les deux premières places aux 24 Heures de Daytona. Son moteur de 270 ch la propulse à près de 300 km/h, avant de passer à 2,5 litres et 315 ch (débuts à la Targa Florio 1968). Une trentaine d'exemplaires sont fabriqués.
La course à la puissance est lancée : en 1970, le moteur de la 33/3 passe à trois litres (400 ch et 310 km/h), tandis que la voiture bénéficie d'un châssis monocoque en aluminium et titane. Avec son nouveau douze cylindres boxer - 3 litres, 500 ch à 11 500 tr/mn et 330 km/h -, la 33 TT 12 gagne en 1975 sept des huit courses du championnat du monde des constructeurs et s'adjuge le titre. En 1977, la 33 SC 12 de 520 ch fera encore mieux en trustant toutes les courses du championnat mondial !
La course à la puissance est lancée : en 1970, le moteur de la 33/3 passe à trois litres (400 ch et 310 km/h), tandis que la voiture bénéficie d'un châssis monocoque en aluminium et titane. Avec son nouveau douze cylindres boxer - 3 litres, 500 ch à 11 500 tr/mn et 330 km/h -, la 33 TT 12 gagne en 1975 sept des huit courses du championnat du monde des constructeurs et s'adjuge le titre. En 1977, la 33 SC 12 de 520 ch fera encore mieux en trustant toutes les courses du championnat mondial !

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