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Tour Auto 2002
Le Tour Auto se corse d'année en année. La modification de la répartition des plateaux, intervenue en 2002, atteste que l'épreuve devient une course de plus en plus pointue. Désormais, ce sont trois plateaux sur cinq qui sont réservés à la Compétition, les deux autres étant dédiés à la Régularité (baptisée " Sport "). De plus, il ne faudrait pas croire que tous les participants en Régularité prennent le Tour Auto pour une douce promenade printanière. Si certains d'entre eux ménagent leur mécanique et
leur patrimoine, une proportion non négligeable de ces pilotes se donnent à fond au volant de leurs bolides. Pour s'en persuader, il n'y a qu'à observer les Ford GT 40, Ferrari 250 GT berlinettes et 275 GTB, AC Cobra, Aston Martin DB 4 GT et autres Maserati " se tirer la bourre " sur les circuits avec autant de verve et d'agressivité que les concurrents de la catégorie Compétition. Là aussi, c'est chaud !
Selon la règle de l'alternance Cannes-Biarritz pour ville d'arrivée, le Tour Auto 2002 voyage vers l'Est pour se rabattre vers l'Atlantique et vivre son apothéose au Pays Basque. Particularité de l'édition de cette année, une escapade en Andorre avec la montée de quelques cols pyrénéens. Les moteurs n'auront qu'à bien se tenir !
Exceptionnel musée automobile vivant, le Tour Auto épate toujours, même les plus blasés. Au hit parade des marques mythiques, Ferrari et Porsche sont encore les mieux loties : 250 GT berlinettes et Lusso, 250 GTO, 250 LM, 275 GTB (une douzaine), 356 GTB/4 pour Maranello et 904, 906, 910 pour Zuffenhausen, sans parler naturellement des 356 et 911, dont une brochette de Carrera RS et RSR. Mais avec les GT 40, Mustang et AC Cobra, le V8 Ford n'a pas à rougir.
La voiture la plus ancienne du Tour Auto est la Delahaye 148 d'Yves Menuteau. Carrossée par Antem en 1948, cette Delahaye à l'histoire connue est un véhicule unique. Au chapitre des voitures populaires (et sympathiques), pas de Traction, ni de Dauphine, ni de 2 CV comme les années passées, mais une Honda N 600 et une Auto Union 1000 de 1960, dont le trois cylindres deux-temps de 1000 cm3 côtoie les innombrables V12 Ferrari