Saga Ferrari
Gilles Bonnafous le 28/11/2002
Des modestes débuts de 1947 aux 12 titres de Formule 1 Pilotes remportés à ce jour, le mérite de cet itinéraire d'exception revient à un homme, Enzo Ferrari, créateur de la marque aux 5000 victoires.
- 10. FERRARI 365 GT4 BB et BB 512
- 11.FERRARI 365 GTB/4 Daytona
- 12. FERRARI 456 GT
- 13. FERRARI Dino
- 14. FERRARI F40
- 15. FERRARI F50
- 16. FERRARI Mondial
- 17. FERRARI Superfast et Superamerica
- 18. FERRARI Testarossa
FERRARI 365 GTB/4 Daytona
Gilles Bonnafous, le 28/11/2002
Avis des utilisateurs : 14.9/20 pour 1 avis

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Perpétuant la tradition de la berlinette Ferrari, la 365 GTB/4 reçut la dénomination apocryphe de Daytona par référence à la victoire des voitures rouges aux 24 Heures de Daytona de 1967. Tout comme la 250 GT avait été baptisée " Tour de France " après ses succès dans la boucle hexagonale. Succédant à la 275 GTB/4, la Daytona est, comme sa devancière, une voiture de conception classique. Un manque d'audace qui lui sera reproché au moment de son lancement, surtout par comparaison à la révolutionnaire Lamborghini Miura, dont elle est la réponse de Maranello. En réalité, la vraie rivale de la Daytona est plutôt à chercher du côté de la Maserati Ghibli, à la même architecture conventionnelle et aux performances voisines. En cet âge d'or des GT, ces deux somptueuses créations, dont les lignes coupent le souffle, expriment les talents et les styles fort différents de Pininfarina et Giorgietto Giugiaro.

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Les premiers prototypes de la Daytona circulent en 1967. Ils sont motorisés par un nouveau V12 de quatre litres à culasses plates (les chambres de combustion sont formées par les cylindres), quatre arbres à cames en tête, trois soupapes par cylindre et double allumage. Ce moteur brillant (type 243) sera vite abandonné au profit d'une mécanique plus sage, le type 251. Il s'agit d'un 4,4 litres à quatre arbres à cames en tête et carter sec mais à deux soupapes par cylindre, simple allumage et chambres de combustion hémisphériques.
Présentée au salon de Paris de 1968, la Daytona fait sensation par son design. Pininfarina a réussi un design particulièrement racé, très évocateur de puissance et de virilité. La voiture reprend la silhouette de la 275 GTB/4 avec plus de force et de sensualité, et une surface vitrée en sensible progrès. Cambrée sur ses assises arrière à l'image d'un fauve, la Daytona jouit d'un style félin mariant habilement agressivité et souplesse des formes. Précédant un capot qui n'en finit pas, la proue est ceinturée d'un bandeau en perspex, qui accueille quatre phares apparents et domine une bouche fendue par deux demi-pare-chocs. Quant aux flancs, ils sont judicieusement allégés par un sillon courant le long de la caisse - l'artifice sera repris sur la 365 GT4 2 + 2. La voiture arbore de nouvelles roues en étoile à cinq branches, clin d'œil à la Formule 1. Celles-ci sont chaussées de pneumatiques Michelin, une première qui marque le début d'une longue collaboration entre Maranello et le manufacturier auvergnat.
Présentée au salon de Paris de 1968, la Daytona fait sensation par son design. Pininfarina a réussi un design particulièrement racé, très évocateur de puissance et de virilité. La voiture reprend la silhouette de la 275 GTB/4 avec plus de force et de sensualité, et une surface vitrée en sensible progrès. Cambrée sur ses assises arrière à l'image d'un fauve, la Daytona jouit d'un style félin mariant habilement agressivité et souplesse des formes. Précédant un capot qui n'en finit pas, la proue est ceinturée d'un bandeau en perspex, qui accueille quatre phares apparents et domine une bouche fendue par deux demi-pare-chocs. Quant aux flancs, ils sont judicieusement allégés par un sillon courant le long de la caisse - l'artifice sera repris sur la 365 GT4 2 + 2. La voiture arbore de nouvelles roues en étoile à cinq branches, clin d'œil à la Formule 1. Celles-ci sont chaussées de pneumatiques Michelin, une première qui marque le début d'une longue collaboration entre Maranello et le manufacturier auvergnat.

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