Vitres surteintées, l'interdiction confirmée

Depuis plus de trois ans, les pouvoirs publics avaient, dans leur collimateur, les vitres surteintées. Après de nombreuses hésitations, leur interdiction est désormais confirmée. Un bon point en matière de sécurité routière, mais un bel imbroglio pour les automobilistes.

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Pourquoi avoir tant hésité ?

le 25/01/2017

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Pour certains automobilistes, il s’agissait de protéger l’habitacle de la chaleur ou de compliquer la tâche d’éventuels voleurs (le film apposé empêchait les morceaux d’une vitre cassée de tomber), pour d’autres, ceux qui jouissent d’une certaine notoriété, il était question de préserver son anonymat. Le nombre de voitures arborant des vitres « fumées » a, ainsi, largement cru ces dernières années. A tel point que le Législateur a dû prendre le problème en mains.

Depuis 2013, l’interdiction des fils teintant fortement les vitres avant des autos (à l’arrière, aucun problème) planait. Parmi les plus farouches opposants à ce dispositif, on trouve les utilisateurs de deux roues. Selon eux, pouvoir s’assurer qu’un automobiliste les a bien vus peut être vital. Les forces de l’ordre, pour leur part, se plaignaient de l’impunité que procurent ces vitrages opacifiés. En leur présence, il leur est impossible d’identifier un conducteur ou de s’assurer que celui-ci n’est pas en train de commettre une infraction (téléphone, non-port de la ceinture…).

Depuis le 1er janvier, donc, cette question est tranchée. Si vos vitres avant, pare-brise compris, sont teintées à plus de 30%, ce qui correspond à ce qui est fait en usine, c’est 135 € d’amende et 3 points de permis en moins.

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