Deux jours sur les routes du Morvan

Voilà un week-end qui évoque la nature. Mais le Morvan, ce n’est pas seulement du vert à perte de vue. C’est également un territoire historiquement et gastronomiquement riche, que nous vous proposons de découvrir au détour des routes de son parc naturel.

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Deux jours sur les routes du Morvan

le 13/08/2019

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La réputation d’oasis de tranquillité de ce petit coin de France n’est pas usurpée. Ici, vous ne trouverez ni aéroport, ni ligne TGV à proximité immédiate. Seule l’autoroute A6, l’axe Paris-Lyon, dessert efficacement cette région. Elle met ainsi Avallon à mi-chemin entre la capitale de la France et l’ex-capitale des Gaules. Si vous préférez toutefois débuter votre séjour par un voyage en TGV et louer une voiture sur place, sachez que la gare la plus proche desservie par ce train est celle de Montbard, située à une quarantaine de kilomètres d’Avallon. Malgré ce relatif isolement, le Morvan mérite amplement le détour. Aujourd’hui terre d’agriculture et de sylviculture, ce massif de basse montagne situé aux confins de quatre départements (Côte-d’Or, Nièvre, Saône-et-Loire et Yonne) possède une histoire riche, qui débute à l’époque gallo-romaine avec Bibracte. C’est dans ce village que l’ensemble des tribus gauloises ont décidé de se grouper derrière Vercingétorix pour lutter contre l’invasion romaine. Le vestige principal de cette époque reste toutefois la ville d’Autun, fondée sur décision de l’empereur Auguste. Le Morvan est également la terre natale de Vauban qui, au XVIIe siècle, a imaginé les défenses fortifiées qui portent toujours son nom et se reconnaissent à leur forme étoilée. Si cette région n’a jamais eu une agriculture très développée, elle a su inventer d’autres formes d’activités pour assurer sa survie économique. La principale d’entre elles fut, au début du XIXe siècle, le flottage du bois. Ainsi était acheminée cette matière première jusqu’à Paris, dont l’expansion nécessitait énormément de matériaux. Le Morvan fournissait également, à cette époque, nombre de nourrices pour les riches familles de la capitale, tandis qu’une partie des hommes se répartissaient sur l’arc nord-est de la France où ils remplissaient les fonctions de charretiers. On les appelait les « galvachers ». Plus récemment, le Morvan s’est affirmé, durant la Seconde Guerre mondiale, comme une terre de résistance. De nombreux maquis étaient en effet implantés dans la région. Une page d’histoire qui explique la présence des multiples stèles commémoratives ainsi que d’un musée de la Résistance, établi à Saint-Brisson, dans la Nièvre.

Pour partir à la découverte de cette région, nous vous proposons un tracé de 170 km à effectuer sur deux jours. Partant d’Avallon, il vous ramènera plus au sud, au niveau de Pouilly-en-Auxois, en explorant les routes de la vallée du Cousin et ses lacs, sans oublier, bien sûr, ces meilleures étapes gastronomiques et culturelles.

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