Le Mans Classic 2004
Gilles Bonnafous le 23/07/2004
Le Mans Classic 2004 a franchi un pas décisif par rapport à la première édition de 2002.
- 1. Sommaire
- 2. Compte rendu
- 3. ALPINE A210
- 4. BMW 328
- 5. FERRARI 250 LM
- 6.FERRARI 512 M
FERRARI 512 M
Gilles Bonnafous, le 23/07/2004
Avis des utilisateurs : 16/20 pour 1 avis

© Motorlegend.com
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Quant au V12 de cinq litres à quatre soupapes par cylindre installé en position centrale arrière, il passe entre les mains du spécialiste californien Traco. Celui-ci modifie les culasses et trouve des chevaux supplémentaires. La mécanique développe ainsi 590 ch et en fait une voiture qui a la réputation d’être la plus rapide des 512 M.
Pilotée aux 24 Heures de Daytona 1971 par l’équipage américano-britannique Mark Donohue-David Hobbs, auteur du meilleur temps des essais, la 512 M Sunoco ne rate la victoire que sur un stupide pépin mécanique. A Sebring, elle domine les 917 officielles et se trouve sur le chemin de la victoire, quand elle est heurtée par la Porsche de Pedro Rodriguez. Aux 24 Heures du Mans, des neuf 512 M engagées, on attend l’exploit de la voiture bleue encore confiée à Mark Donohue et David Hobbs. Elle mène en effet le bal pendant les cinq premières heures, avant que son moteur ne cède… On la retrouve à Watkins Glen, où elle prend dès le départ l’avantage sur la 917 de Siffert-Van Lennep, mais le bris d’un bras de suspension vient mettre un terme à ses exploits.
Pilotée aux 24 Heures de Daytona 1971 par l’équipage américano-britannique Mark Donohue-David Hobbs, auteur du meilleur temps des essais, la 512 M Sunoco ne rate la victoire que sur un stupide pépin mécanique. A Sebring, elle domine les 917 officielles et se trouve sur le chemin de la victoire, quand elle est heurtée par la Porsche de Pedro Rodriguez. Aux 24 Heures du Mans, des neuf 512 M engagées, on attend l’exploit de la voiture bleue encore confiée à Mark Donohue et David Hobbs. Elle mène en effet le bal pendant les cinq premières heures, avant que son moteur ne cède… On la retrouve à Watkins Glen, où elle prend dès le départ l’avantage sur la 917 de Siffert-Van Lennep, mais le bris d’un bras de suspension vient mettre un terme à ses exploits.

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Après la période Penske-White, la 512 M est acquise par un Suisse nommé Heuberger. La voiture sera refaite esthétiquement en Angleterre avant d’être achetée par son actuel propriétaire, le Canadien Lawrence Stroll, qui la pilote également. Tous les éléments de sécurité ont été remis à neuf et le châssis a été restauré en Floride. Quant au moteur, il a également été retravaillé. Kirk F. White et John Woodward ont été consultés afin de procéder à une restauration à l’identique.
Au Mans Classic, l’équipe a connu quelques déconvenues avec les roues Campagnolo, qui sont aujourd’hui refaites aux Etats-Unis (l’entreprise a été rachetée par un Américain). Elles craquent et endommagent les pneumatiques ! Lors des essais nocturnes, son pilote, l’Américain Nick Longhi, s’est retrouvé avec deux pneus arrière à plat, ce qui n’est pas sans danger… Il a donc fallu remettre les roues anciennes, vieilles de trente ans, mais qui tiennent !
Nous avons recueilli les impressions de Nick Longhi, qui a l’habitude de piloter des voitures modernes et courait pour la première fois au Mans : « C’est une autre époque, le moteur est très bruyant et le freinage faible. Les passages en virages ne sont pas très rapides. L’équilibre est particulier, il y a beaucoup de poids sur l’arrière. La voiture sous-vire dans les virages lents et sur-vire en accélération. Elle est proche d’une ancienne Canam. On est loin de la sécurité d’une voiture moderne et de sa coque en carbone : au bout des lignes droites des Hunaudières, on est à 8300 tr/mn en cinquième, soit plus de 300 km/h. Un pneu à plat à cette vitesse, ça ne pardonne pas… »
Au Mans Classic, l’équipe a connu quelques déconvenues avec les roues Campagnolo, qui sont aujourd’hui refaites aux Etats-Unis (l’entreprise a été rachetée par un Américain). Elles craquent et endommagent les pneumatiques ! Lors des essais nocturnes, son pilote, l’Américain Nick Longhi, s’est retrouvé avec deux pneus arrière à plat, ce qui n’est pas sans danger… Il a donc fallu remettre les roues anciennes, vieilles de trente ans, mais qui tiennent !
Nous avons recueilli les impressions de Nick Longhi, qui a l’habitude de piloter des voitures modernes et courait pour la première fois au Mans : « C’est une autre époque, le moteur est très bruyant et le freinage faible. Les passages en virages ne sont pas très rapides. L’équilibre est particulier, il y a beaucoup de poids sur l’arrière. La voiture sous-vire dans les virages lents et sur-vire en accélération. Elle est proche d’une ancienne Canam. On est loin de la sécurité d’une voiture moderne et de sa coque en carbone : au bout des lignes droites des Hunaudières, on est à 8300 tr/mn en cinquième, soit plus de 300 km/h. Un pneu à plat à cette vitesse, ça ne pardonne pas… »

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