Salon du Cabriolet et du Coupé 2006

Compte rendu

Gilles Bonnafous le 04/04/2006

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Le salon du cabriolet et du coupé est porté par le succès du coupé-cabriolet, qui se répand comme une traînée de poudre dans toutes les gammes des constructeurs et à tous les niveaux.

Du 31 mars au 2 avril, le salon du cabriolet et du coupé permettait au public de découvrir, à la Porte de Versailles, un cocktail de modèles contemporains et d’automobiles de collection, qui tous célébraient l’automobile plaisir.

Le salon est porté par le regain du cabriolet constaté depuis une dizaine années, ainsi que par le succès du coupé-cabriolet, qui se répand comme une traînée de poudre dans toutes les gammes des constructeurs et à tous les niveaux. Grâce à sa polyvalence, au confort et à la sécurité qu’elle offre, cette formule de toit escamotable a contribué au formidable boom des ventes de voitures découvertes ou découvrables… Allant de pair avec la maîtrise technique, l’esthétique a également fait beaucoup de progrès depuis la 206 CC et son gros dos ! Ainsi, la cohorte des cabriolets à capote se restreint, les plus notables à faire de la résistance étant les allemands Audi et BMW.

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Le salon permettait au grand public français de voir des modèles récents ou dévoilés à l’occasion des derniers salons de Genève et de Francfort, tels que l’Alfa Romeo Spider, la Volvo C70 ou la Volkswagen Eos. La plupart des grands constructeurs étaient présents, tous possédant maintenant au moins un CC ou un cabriolet dans leur gamme. On notait pourtant l’absence de Renault, ainsi que de Pozzi SA, importateur Ferrari et Maserati.

Fidèle habitué du rendez-vous de printemps qu’est devenu le salon, le groupe PSA avait fait les choses en grand. A l’entrée du vaste espace Peugeot, contigu du stand Citroën, trônait un superbe coach 402 B de 1936, qui faisait écho à la 307 CC, la vedette de Sochaux. A l’autre bout du salon, Heuliez exposait notamment son concept car Macarena, une intéressante proposition de coupé-cabriolet quatre portes et quatre places construit sur la base de la berline Peugeot 407.

Parmi les petits constructeurs comme Caterham, PGO ou Morgan, il fallait remarquer deux nouvelles initiatives françaises. Présentée dans sa version quasi définitive, la Zest est une voiture de loisir lancée par des anciens de Matra Automobile. Pratique, confortable et très bien construite, elle sera disponible dans les mois qui viennent. Quant à la Rumen, une voiture clin d’œil à la ligne aérodynamique évoquant le style des années trente, il s’agit d’un petit coupé construit par la société Four Stroke et prochainement commercialisé.

Conjuguant élégance féminine et automobile, le traditionnel « Cabrio-show » offrait son défilé de mannequins associés à des cabriolets et coupés modernes et de collection. Cette année, l’organisateur avait décidé d’améliorer l’ordinaire en installant des gradins permettant au public de mieux découvrir le spectacle. A cela s’ajoutait une mise en scène plus soignée avec notamment d’anciennes pompes à essence dans le décor et la présence d’un commentateur.

Réuni par le Club de l’Auto, le plateau des voitures de collection comprenait pour la première fois une CG, en l’occurrence un rare cabriolet 1200 S de 1972 (modèle construit à vingt exemplaires seulement). Deux modèles de prestige mettait en exergue le design français de la grande époque, un magnifique coupé Renault Viva Grand Sport de 1937 et un élégant cabriolet Delahaye 235 carrossé par Figoni. Une Peugeot 301, une Ford de 1935 et un coach découvrable Hotchkiss illustraient encore les années trente. L’après-guerre était représenté par une Austin Healey 3000 Mk II, une Mercedes 190 SL et un cabriolet Chevrolet Bel Air. Pour ce qui constituait le clou du spectacle, un cabriolet quatre portes Auburn de 1936 accompagnait de somptueuses robes de mariée.

Comme chaque année, le salon du cabriolet et du coupé célébrait une marque par une rétrospective de sa production. Après les Bentley de l’an dernier, c’était au tour d’une grande firme française, Delahaye, de proposer un ensemble de modèles représentatifs de son histoire. Organisée par le Club Delahaye, héritier de la marque et propriétaire de son nom, cette rétrospective offrait un plateau riche de pas moins de 18 voitures exposées sur une vaste superficie. Une grande variété de types de carrosseries illustrait le savoir faire des grandes maisons de l’âge d’or de la carrosserie française.

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