Saga Maserati
Gilles Bonnafous le 09/05/2003
Créé en 1914 par six frères, Maserati est l'archétype du constructeur de voitures de sport issues de la course. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que Maserati viendra à la production de GT concurrentes des Ferrari.
- 1. Sommaire
- 2. Historique Maserati
- 3. Maserati en compétition après-guerre
- 4. Maserati en compétition avant-guerre
- 5.MASERATI 250 F
- 6. MASERATI 3500 GT, Sebring et Mistral
MASERATI 250 F
Gilles Bonnafous, le 09/05/2003
L'expiration de la Formule de deux litres à la fin de l'année 1953 et l'avènement de la F1 2500 cm3 pour la saison suivante constitue un motif de regret pour Maserati, dont l'A6GCM n'est pas arrivée au terme de son évolution. Pour autant, est lancé au début 1953 le projet de la 6C 2500, évolution de l'A6GCM. La voiture sera rebaptisée 250 F en cours d'année (250 par référence à la cylindrée et F pour Formule 1).

Maserati 250 F de 1954
© D.R

Maserati 250 F de 1954
© D.R
Avec la collaboration du jeune ingénieur Giulio Alfieri, Colombo dessine un nouveau six cylindres de 2,5 litres en alliage léger et aux cotes super carrées (84 X 75 mm). Doté du double allumage et alimenté par trois carburateurs Weber double corps 42 DCO3, il développe 260 ch à 7200 tr/mn. Soit un rendement légèrement supérieur à cent chevaux au litre, pratiquement le maximum (à l'époque) pour un six cylindres atmosphérique à carburateurs. Deux types de carburant à base de méthanol seront utilisés, le M1 pour les températures normales (50% d'alcool méthylique, 35% de benzine, 10% d'acétone et 5% de benzol) et le M2 réservé aux hautes températures (alcool méthylique et benzine respectivement portés à 60% à 25%).
La transmission de la 250 F constitue sans doute l'élément le plus intéressant de la voiture avec son embrayage à cinq disques (trois en aluminium et deux en acier) accolé au moteur, tandis que la boîte de vitesses transversale à quatre rapports synchronisés fait corps avec le différentiel autobloquant ZF. Pour s'adapter au mieux à chaque circuit, neuf types de rapports de boîte et vingt rapports de pont sont disponibles.
La transmission de la 250 F constitue sans doute l'élément le plus intéressant de la voiture avec son embrayage à cinq disques (trois en aluminium et deux en acier) accolé au moteur, tandis que la boîte de vitesses transversale à quatre rapports synchronisés fait corps avec le différentiel autobloquant ZF. Pour s'adapter au mieux à chaque circuit, neuf types de rapports de boîte et vingt rapports de pont sont disponibles.

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