Bien choisir son assurance

Malgré la loi Hamon, la fin de l’année est, traditionnellement, la période où l’on se préoccupe de l’assurance de sa ou de ses voitures. Une corvée pour nombre d’automobilistes tant déchiffrer une police et les offres des compagnies s’avère être un véritable casse-tête. Un point complet s’impose pour vous aider à faire le meilleur choix.

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Comment lire un contrat ?

Cédric Morançais le 16/12/2019

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Trop souvent, un automobiliste se contente de savoir le type de contrat qu’il souscrit (au tiers ou tous risques) et combien il devra payer pour en bénéficier. Pourtant, avant de s’engager, il est nécessaire de se pencher sur quatre autres points.

[bold]L’exactitude des informations concernant le(s) conducteur(s) et la voiture [/bold]: nous l’avons vu précédemment, toute erreur qui concerne les utilisateurs d’un véhicule (bonus/malus, adresse, type de stationnement...) ou le véhicule lui-même (motorisation, version...) peut entraîner la nullité du contrat. Vérifiez chaque détail et, dans le doute, demandez les vérifications nécessaires avant de signer.

[bold]Les exclusions[/bold] : certaines sont parfaitement logiques, telles que la conduite sans permis ou avec un taux d’alcool supérieur à la limite légale (0,5 g/l de sang). D’autres sont moins évidentes telles que la non-prise en charge d’un sinistre survenu à la suite d’un excès de vitesse ou du prêt du véhicule à un conducteur non mentionné sur le contrat.

[bold]Les franchises[/bold] : il s’agit des sommes qui resteront à votre charge en cas de sinistre responsable. D’une compagnie à une autre, voire même d’un contrat à un autre, elles peuvent varier dans des proportions allant de 1 à 5.

[bold]Le plafond d’indemnisation[/bold] : si tous les dégâts touchant les tiers, qu’ils soient matériels ou corporels, seront remboursés sans limite de montant, ce n’est pas le cas de ceux touchant le conducteur responsable. Ainsi, un plafond minime (100 000 euros par exemple) risque d’être insuffisant pour couvrir les frais consécutifs à des blessures graves ou à un décès. Préférez un minimum de 500 000 euros.

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