Week-end de l'Excellence automobile de Reims 2008
Gilles Bonnafous le 17/09/2008
La 2ème édition du « Week-end de l’Excellence Automobile de Reims-Gueux » a réuni 140 véhicules les 13 et 14 septembre derniers. Le champagne n'a pas été le seul à couler à flots...
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- 2. Compte rendu
- 3.CHEVROLET Corvette Split Window 1963
CHEVROLET Corvette Split Window 1963
Gilles Bonnafous, le 17/09/2008
Avis des utilisateurs : 16.2/20 pour 53 avis

© Gilles Bonnafous
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Le coupé Corvette split window de 1963 appartient à la cohorte des modèles les plus mythiques de la célèbre sportive de la General Motors. Rare en France, où ses exemplaires se comptent sur les doigts d’une main, la voiture présente à Reims est unique dans l’hexagone dans l’état impeccable qui est le sien ― elle a du reste servi récemment de modèle à une marque de jouets venue la paramétrer en vue de produire un modèle réduit.
Le millésime 1963 de la Corvette voit la naissance de la Sting Ray. Futuriste, le design de la nouveau-née, dû à Bill Mitchell, a une longueur d’avance. La voiture fait l’effet d’une bombe. Sa forme de requin et les grands aplats de ses capots, favorisés à l’avant par des phares escamotables, dérivent de la Sting Ray de compétition réalisée par Mitchell en 1959.
L’année 1963 marque aussi le lancement du premier coupé Corvette. Et quel coupé ! Son arrière fastback orné d’une lunette en deux parties, la célèbre « split window », lui vaudra son caractère de perle rare et un succès jamais démenti auprès des collectionneurs. Malheureusement, ce superbe trait de style disparaîtra dès l’année suivante au profit d’une lunette panoramique plus facile à construire. D’où la rareté de la voiture.
Le millésime 1963 de la Corvette voit la naissance de la Sting Ray. Futuriste, le design de la nouveau-née, dû à Bill Mitchell, a une longueur d’avance. La voiture fait l’effet d’une bombe. Sa forme de requin et les grands aplats de ses capots, favorisés à l’avant par des phares escamotables, dérivent de la Sting Ray de compétition réalisée par Mitchell en 1959.
L’année 1963 marque aussi le lancement du premier coupé Corvette. Et quel coupé ! Son arrière fastback orné d’une lunette en deux parties, la célèbre « split window », lui vaudra son caractère de perle rare et un succès jamais démenti auprès des collectionneurs. Malheureusement, ce superbe trait de style disparaîtra dès l’année suivante au profit d’une lunette panoramique plus facile à construire. D’où la rareté de la voiture.

© Gilles Bonnafous

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Le ramage de la Corvette 1963 vaut son plumage. La voiture hérite d’un nouveau châssis à l’empattement réduit de dix centimètres. Surtout, elle bénéficie de roues arrière indépendantes, une première aux Etats-Unis. Cette entrée de la General Motors dans l’ère moderne des trains roulants transforme la tenue de route, maintenant digne d’une vraie GT. Quant aux motorisations, elles font appel au V8 de 5,3 litres, ainsi qu’aux « big blocks » de 6,5 litres, puis de sept litres, dont la puissance ira jusqu’à 450 ch ! Les fantastiques accélérations peuvent désormais être transmises au sol sans les interférences passées du pont arrière. Les quatre freins à disques, que la Corvette recevra en 1965, ne seront pas de trop pour faire face à une telle cavalerie.
Passionné d’américaines depuis l’adolescence, Christophe Dumeix a toujours roulé dans des voitures d’outre-Atlantique. Il est plus particulièrement attaché à la Corvette depuis le début des années 2000 et il est un membre actif du Corvette Club de France. Il en est aujourd’hui à sa dixième Corvette.
Il restaure lui-même ses voitures, faisant tout hormis la peinture.
Passionné d’américaines depuis l’adolescence, Christophe Dumeix a toujours roulé dans des voitures d’outre-Atlantique. Il est plus particulièrement attaché à la Corvette depuis le début des années 2000 et il est un membre actif du Corvette Club de France. Il en est aujourd’hui à sa dixième Corvette.
Il restaure lui-même ses voitures, faisant tout hormis la peinture.

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