Salon du Cabriolet, du Coupé et du SUV 2007

Compte rendu

Gilles Bonnafous le 04/04/2007

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En ajoutant une troisième niche à son programme, celle des SUV, le salon du Cabriolet et du Coupé s'est offert un nouveau nom à l'occasion de sa 18e édition : salon Auto Plaisir.

Organisé du 30 mars au 1er avril à la Porte de Versailles, le salon du cabriolet et du coupé s’est offert un nouveau nom à l’occasion de sa 18e édition : salon Auto Plaisir. Pour sa majorité, la manifestation a donc fait sa mue avec ce nouveau vocable qui sonne clair et chante la voiture passion. Voilà qui met un peu de baume au cœur dans la difficile période autophobe que nous vivons désormais !

Cette nouvelle appellation n’est pas gratuite. Le salon a élargi sa palette en ajoutant une troisième niche à son programme, celle des SUV, 4 x 4 ou non. Quel rapport, direz-vous, entre les coupés-cabriolets et les SUV, qu’ils soient urbains, bourgeois ou plus portés sur le baroud ? Pas évident. Mais n’est-ce pas l’originalité et la spécificité de cette manifestation, qui associe également les anciennes et les modernes dans un maelström certes bigarré mais sympathique ?

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En tout cas, après une année 2006 assez morose (moins 4,9%), le marché français des 4 x 4 semble redémarrer en ce début 2007. Quant aux coupés et cabriolets (CC essentiellement), ils se portent comme un charme (hausse de 18,6% en janvier de cette année).

Le salon a permis au public français de découvrir des modèles dévoilés récemment, notamment au salon de Genève. Parmi ceux-ci, les cousins de PSA, Peugeot 4007 et Citroën C-Crosser, la 207 CC, l’Opel GT ou la BMW Série 3 coupé-cabriolet.

La plupart des marques étaient représentées par leurs concessionnaires de la région parisienne, à l’image de Neubauer, notamment distributeur Maserati, ou de Zanetti Automobiles pour Lamborghini. On ajoutera quelques indépendants comme American Car City, importateur entre autres de la Ford Mustang.

Généralement absents des grands salons internationaux pour des raisons financières, les petits constructeurs trouvent à Auto Plaisir un écrin plus conforme à leurs moyens : Caterham (SVR 200 « 50e anniversaire), PGO, Morgan, Wiesmann et Ariel, la marque anglaise des célèbres motos de jadis. Son Atom, une biplace construite comme une monoplace, bénéficie de la motorisation deux litres de la Honda Civic R-JDM porté à 300 ch grâce à un compresseur. Avec seulement 530 kilos sur la bascule, ça déménage : 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes et le 400 mètres départ arrêté en 11 secondes ! Etait également représentée la Zest, voiture ludique par excellence lancée il y a un an par la marque ACREA créée par deux anciens de Matra Automobile et qui fait son petit bonhomme de chemin.

Marque à l’honneur du salon 2007, Lamborghini offrait une belle rétrospective des modèles de son histoire plus que quarantenaire, l’une des plus importantes jamais présentée dans un salon. Pas moins de 22 voitures de la marque de Sant’Agata Bolognese s’exposaient aux regards des visiteurs en incluant les modèles contemporains présentés par le concessionnaire parisien.

Le public était toujours aussi nombreux à se presser sur les gradins pour le traditionnel «Cabrio-show», qui offrait son défilé de cabriolets et coupés modernes et de collection — les 4 x 4 n’ont pas encore droit de cité dans le jardin de l’élégance — associés aux danseuses du Lido parées des collections de couturiers de renom. Composé par le Club de l’Auto avec Marcel Bonhoure à la baguette, le récital mariait de prestigieuses sportives et berlines d’avant guerre (Talbot T 23, Bugatti Type 49, Lorraine-Dietrich Type B 36, Packard 110) à quelques automobiles glamour des années cinquante (Corvette 1959, Simca Plein Ciel), rejointes par des modèles d’actualité — Nissan Micra CC, Peugeot 307 et 407, BMW 335i coupé-cabriolet ou Lamborghini Gallardo.

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