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Saga Bizzarrini
Ingénieur de grand talent, Giotto Bizzarrini a collaboré avec les plus grands constructeurs italiens avant de fonder sa propre marque. Son nom est associé à quelques-unes des plus belles voitures de sport transalpines.
Après un passage chez Alfa Romeo, il fait carrière chez Ferrari, où il développe la génération 250, dont la GT SWB. Son chef-d'œuvre est la GTO. Il conçoit aussi le châssis de l'ASA 1000, la petite Ferrari reniée par le Commendatore. Il participe ensuite à la création de l'innovante ATS 2500 GT, avant de concevoir le V12 Lamborghini, qui équipera plusieurs générations de modèles de Sant'Agata. Bizzarrini croise à nouveau le chemin d'un industriel passionné de belles voitures, Renzo Rivolta. Ce dernier lui confie le dessin du châssis de ses GT animées par le V8 Chevrolet. Naîtront l'ISO Rivolta, la Grifo et l'A3/C. Mais la rupture intervient entre les deux hommes en 1965 et Bizzarrini construit pour son propre compte l'A3/C rebaptisée Bizzarrini 5300 GT.
En tant que constructeur, sa réalisation la plus accomplie est la barquette de compétition P538. Giugiaro en tirera le concept-car Manta au design radical. Bizzarrini tente également sa chance sur le marché des voitures de sport populaires : 1500 Berlinetta sur base Fiat et 1900 GT Europa au moteur Opel, fruit d'un projet avorté avec la GM. Après que la Bizzarrini S.p.A. a cessé ses activités en 1969, Giotto reçoit d'American Motors la commande d'une étude pour la 3e génération de l'AMX. L'affaire n'aboutira pas, mais Bizzarrini tentera de relancer le projet sous le nom de Sciabota.
En 1992, la BZ-2001, un prototype réalisé sur base de Ferrari Testarossa, aurait pu également préluder à la renaissance de la marque. Propriétaire de cette dernière, un groupe italien a présenté au salon de Genève 2005 une supercar baptisée Bizzarrini GTS.