Test Citroën AMI Electrique

Une carrosserie on ne peut plus cubique, de petites roues aux quatre coins et un moteur électrique : la nouvelle Ami n’a rien à voir avec les vénérables Ami 6, Ami 8 et Ami Super des années 1960-1970. D’ailleurs, il ne s’agit même pas d’une voiture.

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La non-voiture du double chevron

Cédric Morançais le 09/11/2020

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De l’aveu même de Citroën, la nouvelle Ami n’a pas grand-chose à voir avec une automobile. D’ailleurs, elle est simplement qualifiée d’objet de mobilité urbaine. Il est vrai que pour parvenir à afficher un tarif plus que compétitif, surtout pour une voiture électrique, le double chevron a dû complètement revoir le moyen de concevoir un tel objet. Victime la plus visible de ces choix, le design. Avec ses roues de 14", son profil de coffre-fort et ses économies visibles, telles que ses parties avant et arrière symétriques et ses deux portes identiques, l’une s’ouvrant donc dans le sens inverse de l’autre, elle n’a rien d’un premier prix de beauté. Mais ce sont ces choix qui lui permettent d’afficher un prix de base de 6 900 €. C’est le tarif d’un scooter un peu huppé. A ce tarif, on profite, contrairement à un deux-roues, d’une protection contre les intempéries, mais pas contre le froid, faute de chauffage, et d’un rangement non-fermé de 63 l, disposé devant le passager et destiné à recevoir un bagage ou les courses de la semaine. Le toit vitré panoramique, la prise USB et les optiques à led sont également de la partie. En revanche, on ne trouve trace ni de l’ESP, ni du moindre airbag. Motorisée par un bloc électrique de 6kW, soit un peu plus de 7 ch, et limitée ) 45 km/h, l’Ami est accessible dès 14 ans.




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