Le marché automobile français en pleine mutation

Il suffit de jeter un oeil à la circulation pour se rendre compte, qu’au fil des ans, le parc automobile tricolore évolue. Un mouvement qui s’est accéléré ces dernières années, et qui n’est pas sans conséquence sur le budget des automobilistes.

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Des goûts variables

Cédric Morançais le 16/11/2016

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En matière d’automobile, comme pour tous les secteurs de la consommation, les envies et besoins des utilisateurs changent au fil du temps. Un mouvement perpétuel souvent dicté par le rythme de la vie : la nécessité d’acquérir un véhicule plus grand lorsque la famille s’agrandit, l’obligation de délaisser les modèles sportifs au profit d’autres, plus confortables, lorsque l’on souffre du dos… une large part de cette instabilité est également le fait des constructeurs eux-mêmes. Ainsi, en Europe, c’est Renault qui a créé, puis développé, la catégorie des monospaces. Un segment qui a représenté, dans ses meilleurs années, presqu’une auto neuve sur cinq immatriculée dans l’Hexagone. De même, au début des années 2000, l’arrivée des Mercedes SLK et, surtout, Peugeot 206 CC, a fait exploser la part de marché des cabriolets au-delà des 2%, alors qu’elle était, auparavant, inférieure à 1%. Et les exemples de ce type ne manquent pas.

Au-delà de l’aspect « folklorique », ces changements ont toutefois de larges conséquences sur le portefeuille des conducteurs français. Opter, par exemple, pour un monospace ou un SUV plutôt qu’une berline équivalente implique une enveloppe consacrée à l’achat 10% à 20% plus importantes. A l’autre extrémité de la vie d’une auto, le fait qu’une catégorie tombe en désamour impliquera forcément une chute des cours en occasion.

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Les concepts qui ne séduisent plus

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