En villes, quelles alternatives à la voiture particulière ?

Désormais indésirable dans la plupart des métropoles, la voiture cède, peu à peu, la place à de nouvelles formes de mobilité. Mais toutes ne se révèlent pas aussi pertinentes et pratiques.

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Variations sur le thème de la roue

Cédric Morançais le 21/01/2019

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Cédric Bonhomme

Pour qui souhaite se passer d’une voiture, les possibilités ne manquent pas. Passons sur les transports en commun, connus de tous, et intéressons-nous plutôt aux possibilités individuelles.

Les VTC : la formule n’est pas nouvelle (c’est ce que l’on appelait communément les voitures de place, il y a encore quelques années) mais elle s’est largement démocratisée avec l’arrivée du smartphone et de nouveaux acteurs (Chauffeur privé, Marcel, Uber...) ayant recours à des voitures moins luxueuses. Désormais, à partir d’une simple appli, il est possible de commander une auto au bas de chez soi, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, et pour un coût le plus souvent connu à l’avance.

Les vélos en libre-service : avant l’Autolib’, il y a eu le Vélib’... et des dizaines de services équivalents un peu partout dans l’Hexagone. Deux formules s’affrontent. D’un côté, celle qui a recours à des stations dédiées, mangeuses d’espaces (elles sont souvent construites sur d’anciennes places de stationnement pour les voitures) mais qui permettent d’éviter d’avoir des bicyclettes laissées un peu partout. De l’autre, ce que l’on appelle le free-floating. A l’inverse, il s’agit ici de prendre un vélo là où il se trouve et de le laisser là où notre trajet s’arrête (dans la limite d’une zone géographique définie). Hyper-pratique, ce système a contribué à la pullulation anarchique de vélos sur les trottoirs des villes. Il n’est donc plus réellement en odeur de sainteté auprès des mairies qui préfèrent désormais le semi-floating (pas de stations mais les vélos doivent être déposés dans un périmètre restreint où ils ne gêneront pas les piétons).

Le scooter électrique : alternative au vélo, le scooter a la préférence des moins sportifs ou sur les trajets difficiles (longue distance, côtes...). En contrepartie, les tarifs sont assez élevés puisqu’ils sont proches de ceux d’une voiture. Comme pour les vélos en free-floating, certains utilisateurs stationnent leur scooter dans des endroits où ils peuvent gêner, bien que les opérateurs insistent sur la nécessité de les déposer à des places dédiées aux deux roues motorisés.

La trottinette : encore peu répandue dans nos agglomérations, la trottinette, électrique dans le cas du libre-service, fonctionne en free-floating, mais son encombrement très mesuré limite la gêne aux autres usagers des trottoirs. Elle n’a toutefois pas toujours une bonne image puisque, en dehors de la présence de pistes cyclables, elle doit circuler sur les trottoirs. Nombre de piétons considèrent, en effet, que la cohabitation avec ces engins est, pour eux, une source potentielle d’accident.

Le vélo-taxi : l’écologie sans la sueur, cela pourrait être le slogan de ces tuk-tuk version occidentale. Ici, c’est votre chauffeur qui pédalera, le plus souvent avec l’assistance d’un moteur électrique, tandis que vous serez installé sur une banquette, où votre seule épreuve consistera à affronter les éléments... et la pollution des véhicules environnants.

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