Deux jours sur les routes du Pays basque (#2)

À cheval entre la France et l’Espagne, ce territoire n’a pas attendu d’être sous les feux des projecteurs du G7 pour se construire une réputation mondiale. Sous Napoléon III, l’impératrice Eugénie en avait fait son lieu de villégiature favori.

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Deux jours sur les routes du Pays basque (#2)

le 25/09/2019

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Blay Foldex - Cartes, plans, guides

Avec sa langue à l’origine inconnue, parlée par presque un Basque sur trois mais comprise par pratiquement la moitié - un record pour une langue régionale -, le Pays basque surprend autant qu’il fascine. Ses paysages qui s’étendent des côtes de l’Atlantique jusqu’aux sommets pyrénéens rivalisent de beauté. Mais limiter ce territoire où vivent 3 millions d’habitants (en comptant les parties espagnoles et françaises) à une jolie carte postale serait bien réducteur. Dès l’époque romaine, la culture y occupe une place importante. Connu alors comme la Cantabrie puis en tant que royaume de Pampelune et, enfin, comme royaume de Navarre, il marque rapidement sa volonté d’indépendance en ne se soumettant ni aux Wisigoths, qui occupent la péninsule ibérique dès le Ve siècle, ni au roi des Francs. Seuls les Musulmans parviendront, au VIIe siècle, à prendre ce territoire qui sera finalement partagé en Espagne et France au XVIe siècle. Des velléités d’indépendance réapparaîtront toutefois, principalement côté espagnol, dès la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, une bonne partie de l’activité économique du Pays basque tourne autour de l’océan Atlantique. Qu’il s’agisse de la pêche ou de l’exportation (produits pétroliers, automobiles...), une bonne partie des emplois se concentre donc sur une petite zone de ce territoire à 90 % rural. Sa variété géographique explique sans aucun doute que la plus grosse part du PIB -20 % - soit le fruit du tourisme. Pour lézarder au soleil sur une plage ou prendre un bon bol d’air pur sur les pentes des Pyrénées, les propositions ne manquent pas. C’est sur la portion française que nous vous proposons de passer deux journées de roulage intense. Afin d’en profiter au maximum, nous vous invitons à arriver la veille à Biarritz. Parvenir jusqu’à cette station balnéaire ne pose aucune difficulté. Que vous optiez pour l’avion, le TGV ou la voiture (accès par les autoroutes A63 et A64), les dessertes sont très régulières. Pour cette première soirée, préalable à vos deux jours d’itinéraire, vous pourrez faire halte à la Villa l’Arche, une villa-hôtel confidentielle et intimiste (8 chambres et 3 appartements) d’où vous jouirez d’une vue imprenable sur l’Atlantique (dès 200 euros) ou à la Maison du Marquis, une propriété néo-basque des années 1930 (dès 180 euros). Pour dîner, le Moulin d’Alotz, à Arcangues, la Cucaracha, à Bidart, ou le restaurant le Bar Jean, à Biarritz, ne vous décevront pas.

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