Automobile et patrimoine

Comme au tournant des années 1980 et 1990, le marché des véhicules de collection est devenu, pour beaucoup d’investisseurs, une valeur refuge. Une situation qu’ont déplorée tous les véritables amoureux d’automobiles anciennes. Une accalmie se profile-t-elle pour 2020 ?

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Un engouement grandissant

Cédric Morançais le 19/02/2020

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À l’heure où l’automobile moderne n’a plus que l’hybridation et l’électricité « à la calandre », la voiture de collection fait de plus en plus rêver le public, qu’il soit grand ou averti. Une preuve en a été apportée lors de la dernière édition du salon de Francfort en Allemagne, en septembre dernier, où un hall entier lui était consacré. On y trouvait des modèles d’exception tels que la Mercedes 300 SL à portes papillon ou la Maserati 300S-R de 1966. Mais les autos populaires, à l’instar de la Victoria Spatz de 1956 ou la BMW 600 Isetta de 1958, y avaient également leur place. Elles apportaient ce que les nouveautés des constructeurs exposées par ailleurs ne semblaient pas capable d’amener : une part de rêve. Et ce rêve semble devenir de plus en plus accessible ou, du moins, de plus en plus partagé. Ainsi, on observe une très nette augmentation des ventes de modèles accessibles (moins de 20 000 euros). À l’inverse, se défaire d’une auto valant 100 000 euros ou plus devient de plus en plus délicat. Seules exceptions, les modèles rarissimes qui s’échangent toujours contre plusieurs millions d’euros.

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