Essai VOLKSWAGEN Taigo 1.5 TSI 150 ch R-Line DSG
Cédric Morançais le 23/02/2022
L'Europe est le dernier continent où Volkswagen ne proposait pas encore de SUV Coupé. Ce manque est désormais réparé avec cette copie conforme du Nivus brésilien. Intercalé entre les T-Cross et T-Roc, comment parvient-il à justifier sa présence sur notre continent ?
Une touche d'exotisme
Si Volkswagen est souvent l'un des derniers constructeurs à investir un nouveau segment, une fois que le potentiel de ce dernier est démontré, la marque n'hésite pas à mettre beaucoup de moyens. Ainsi, elle était déjà l'une des rares à proposer deux modèles sur le segment SUV B. Et elle est désormais la seule à en offrir, sur notre marché, un troisième. L'inédit Taigo est ainsi le jumeau technique du T-Cross, mais il revêt une robe bien plus sexy et bien plus grande. Avec 4,27 m de long, il toise même de 3 cm le T-Roc, pourtant déjà imposant sur ce segment. Ses cotes généreuses lui permettent d'accueillir avec aisance quatre adultes, y compris lorsqu'ils voyagent avec armes et bagages, la malle pouvant en accueillir 348 l. Décidément adepte du mélange des genres, ce SUV reprend la planche de bord de la Polo. L'ambiance à bord est donc au sérieux, voire à la tristesse. Seule échappatoire, le pack intérieur Design Vert Visual, malheureusement interdit à la finition R-Line de notre modèle d'essai.
Extérieurement, en revanche, le Taigo est inédit. Certes, il est immédiatement identifiable comme appartenant à la tribu Volkswagen, mais son profil sportif suffira à certains pour justifier son achat. Dommage que, mécaniquement, aucune déclinaison sportive ne soit proposée. Le 1.5 TSI de 150 ch qui équipe notre Taigo est, en effet, le bloc le plus puissant. En dehors d'un manque de sensation, accentuée par le fait qu'il impose la présence de la douce boite DSG, il n'y a pas grand-chose à lui reprocher. Il assure au Taigo des reprises et des accélérations très suffisantes pour se glisser dans le trafic. Quant à sa discrétion auditive, elle est remarquable. Les esprits chagrins regretteront l'absence de toute forme d'hybridation, même légère, mais son appétit demeure néanmoins raisonnable. En usage mixte, comptez une moyenne de 7 l/100 km. Ce bloc typé ‘'usage familial'' se marie parfaitement avec les réglages de châssis et de direction, qui assurent au Taigo une sérénité parfaite sur la route, mais le prive de toute once de sensation.
Coté confort, le Taigo est également plus SUV que coupé. L'amortissement demeure tolérant en toutes circonstances, y compris avec les jantes optionnelles de 18''. On l'a dit, le bilan auditif est excellent et comme l'ergonomie est bien pensée, on se sent rapidement à l'aise au volant de ce Volkswagen.
Naturellement, comme le veut le tradition maison, les nombreuses qualités de ce modèle ne sont pas bradées. A 32 100 €, la version 1.5 TSI 150 ch R-Line se situe au niveau d'un Peugeot 2008 équivalent. Par rapport à un Opel Mokka ou un Renault Captur, l'écart est donc d'environ 3 000 €. Toutefois, le Taigo est le seul à proposer certains raffinements technologiques, tels que les projecteurs matriciels, livrés ici de série.
À retenir



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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation
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