Essai VOLKSWAGEN T-Roc Cabriolet 1.5 TSI EVO 150 ch
Cédric Morançais le 01/09/2020
Depuis 1949, date de la présentation de la Coccinelle Cabriolet, Volkswagen et les découvrables sont indissociables. Mais, depuis l'arrêt de la Golf et de la Cox du genre, ce type de variante manquait cruellement dans la gamme. Bonne nouvelle, voici un nouveau cabriolet Volkswagen, basé, cette fois-ci, sur un... SUV.
Mélange des genres
En version fermée, le T-Roc affiche déjà des tarifs élevés. Une fois son toit remplacé par une capote, l'addition grimpe encore sévèrement. Comptez 42 900 €, hors options bien sûr, pour la version de notre d'essai, soit plus de 6 000 € supplémentaires par rapport à la variante SUV. A ce tarif, la dotation est heureusement complète. Mais elle ne suffit pas à justifier un prix aussi coquet. Pour faire passer la pilule, Volkswagen a particulièrement soigné les prestations de son unique découvrable. Certes, les mauvais esprits regretteront toujours que le mobilier de bord ne fasse toujours appel qu'à des plastiques rigides et pas spécialement valorisants à l'oeil, mais les assemblages sont très soignés et quelques détails, tels que le large insert peint de la planche de bord, tentent de faire oublier cette mesquinerie. En toute logique, les passagers arrière seront plutôt serrés. Comme la plupart des cabriolets, ce T-Roc est donc plutôt à déguster à deux. Son coffre reste, avec 280 l, plutôt généreux pour ce type de véhicule et, au besoin, il est possible de rabattre la banquette arrière pour y loger des objets mesurant jusqu'à 1,56 m. Terminons ce tour du propriétaire en soulignant l'excellement maintien des sièges Confort Sport, spécifiques à la finition R-Line et l'ergonomie soignée.
Le 1.5 TSI qui se cache sous le capot est une vieille connaissance. Il est ici proposé dans sa variante EVO, c'est-à-dire avec désactivation partielle des cylindres, de 150 ch et uniquement en combinaison avec la transmission à double embrayage DSG et 7 rapports. Pour les inconditionnels de la boite mécanique, il faudra se tourner vers le 1.0 TSI de 110 ch qui reste réservé à la finition d'entrée de gamme Style, à peine moins bien équipée. Même si elles ne prennent qu'un tour très relatif dans ce type d'auto davantage dédié à la ballade, les performances restent d'un bon niveau, grâce à la masse contenue, pour une découvrable s'entend, du T-Roc. Souple en ville et à l'aise dans l'exercice des reprises sur autoroute, le T-Roc 1.5 est parfaitement polyvalent. Avec le filet anti-remous, livré sans supplément, il est même envisageable de parcourir de longs trajets toit baissé sans être gêné par les remous d'air jusqu'aux environs de 150 km/h. Une allure à réserver, évidemment, aux autoroutes allemandes. Le niveau sonore est très tolérable, capote en place ou non, et le confort de suspension est excellent... à condition d'augmenter la facture de 995 €, somme correspondant à l'option amortissement piloté DCC. Pour ceux qui seraient tenter d'adopter un rythme de conduite plus soutenu, sachez que la douceur de la boite DSG et la position haute ne favorisent pas un tel comportement. Mais, là encore, on s'éloigne de la vocation de ce type d'auto. A allure raisonnable, le système de désactivation partielle des cylindres permet, de surcroit, d'atteindre un niveau de consommation très raisonnable, avec une moyenne oscillant entre 7 et 7,5 l/100 km durant notre essai.
À retenir



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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation
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