Essai SKODA Scala 1.0 TSI 116 ch Style DSG
Cédric Morançais le 13/05/2019
Oubliez la Rapid, première berline compacte de Skoda de l'ère moderne mais à la technologie qui ne l'était pas tant que ça. Voici la Scala, chargée d'aller batailler avec les ténors de la catégorie parmi lesquels on trouve une certaine Volkswagen Golf.
Coup d'état
Pour la première fois, Skoda aborde le segment des berlines compactes, le plus important d'Europe, avec un modèle doté des dernières technologies du groupe Volkswagen. Pour compresser les coûts, elle ne profite toutefois pas de la même plateforme que ses cousines mais doit se contenter de la MQB A0, empruntée, notamment, aux Seat Ibiza et Volkswagen Polo. Les ingénieurs tchèques ont toutefois étendu autant que possible l'empattement jusqu'à atteindre 2,65 m. L'objectif étant de préserver autant que possible deux des qualités marquantes de toutes les Skoda : l'espace aux places arrière et le volume de coffre. Pari gagné dans les deux cas puisque les places arrière sont parmi les plus spacieuses du segment tandis que la malle, avec 467 l sous le cache-bagages, surclasse celle de toutes ses rivales. Les passagers avant ne sont pas non plus à plaindre puisqu'ils profitent de sièges au très bon maintien et d'une vue imprenable sur l'inédite planche de bord et son écran multimédia de 9,2''. A l'usage exclusif du conducteur, on trouve également le Digital Cockpit, un écran haute définition qui remplace les traditionnels compteurs et permet d'afficher toutes les données de ces derniers ainsi qu'une vue grand format du GPS. Seul regret concernant l'habitacle, une finition et des matériaux pas toujours irréprochables même si la Scala n'a pas à rougir en la matière face à la majorité de ses concurrentes. D'autant qu'à 27 470 € pour la version de notre d'essai, son rapport prix/équipement est l'un de ses principaux atouts.
Reste à savoir ce que cette tchèque a réellement dans le ventre. Le châssis reste égal à lui-même, comprenez par là qu'il affiche une neutralité parfaite. C'est totalement sécurisant mais pas du tout amusant. Heureusement, le trois cylindres turbo n'a rien perdu de la pêche qu'on lui connait. Avec son empressement à monter dans les tours et sa sonorité caractéristique mais jamais envahissante, il apporte une petite touche de fun à la conduite, par ailleurs trop sérieuse, de la Scala. La boite DSG à 7 rapports permet même d'effacer en partie son principal défaut, son manque de couple sous 1 500 tr/mn. Le tout avec un appétit toujours contenu. Lors de notre essai, réalisé sur des routes de moyenne montagne, la consommation moyenne s'est établie à 6,5 l/100 km.
À retenir



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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation
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