Salon de Genève 2004

MERCEDES SLK

Jean-François Destin le 01/01/2004

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Après huit ans de succès et 308.000 unités vendues partout dans le monde, le roadster compact Mercedes SLK a cédé sa place à un modèle de deuxième génération.

Après huit ans de succès et 308.000 unités vendues partout dans le monde, le roadster compact SLK a cédé sa place à un modèle de deuxième génération dévoilé publiquement au Salon de Genève. Les visiteurs n’ont eu aucun mal à la repérer sur le stand car si les designers ont revisité l’ensemble de la carrosserie, la silhouette générale garde un lien de parenté fort avec le modèle d’origine.

MERCEDES SLK MERCEDES SLK

A l’avant, le capot allongé est surmonté par une sorte de queue de comète entraînée par la grosse étoile cerclée de chrome. Un trait de style vu sur la SLR Mc Laren et qui semble séparer en deux parties égales la calandre traitée en noir. Les optiques aux surfaces brillantes (Mercedes parle de joyaux étincelants sous le soleil !) abritent de nouveaux phares-spot à halogène ou bi-xénon selon les modèles. Les prises d’air sur la jupe avant ont été agrandies pour canaliser davantage d’air frais vers les nouveaux moteurs puissants proposés sur les variantes haut de gamme.

De profil, on perçoit immédiatement que le gabarit du SLK a nettement augmenté. Plus long (4.08m contre 4.01m), plus large (1.775m contre 1.71m) et plus haut (1.295 contre 1.26m) il continue de respecter à la lettre les critères de répartition propre aux roadsters (capot long, portières larges et arrière ramassé).

La poupe s’est adoucie en adoptant des feux arrière moins triangulaires et un pare-chocs boucliers mieux intégré sous lequel ont été implantés les quatre sorties d’échappement ovales chromées. Détail insolite, la capacité du coffre a perdu 50 dm3 (300 contre 350) lorsque le toit rigide est en place alors qu’il gagne 63 dm3 (145 contre 208 dm3) quand il est replié. Ce système de toit rigide amovible retenu autrefois par Peugeot, développé par Honda il y a une quinzaine d’années reste un point fort du SLK qui l’a remis au goût du jour en 1996. Mercedes l’a bien compris en améliorant sa cinématique sur cette deuxième génération, la manœuvre d’ouverture ou de fermeture s’effectue encore plus vite (22 secondes) tandis que le nouveau mécanisme intègre une lunette arrière pivotante. Lors de l’ouverture, la vitre effectue un mouvement de rotation et vient automatiquement épouser la surface bombée du toit.

Mercedes en a profité pour améliorer la rigidité, si préjudiciable au cabriolet lorsqu’il en manque. Le constructeur affirme avoir amélioré la résistance statique à la flexion de 19% et la résistance à la torsion de 46% par rapport aux valeurs du précédent SLK. A noter encore que la carrosserie est intégralement galvanisée et que le SLK est l’un des premiers modèles à recevoir une toute nouvelle peinture anti-rayures. Selon Mercedes, les nanoparticules contenues dans le vernis transparent de finition multiplient par trois la résistance aux rayures et assure un éclat brillant et durable.

Plus expressive et musclée dans sa présentation extérieure, la SLK 2004 hérite d’une planche de bord inédite plus cossue assortie d’une console centrale semblant prolonger le design du capot moteur. Un peu envahissante et pas très élégante. Les futurs clients auront par ailleurs davantage de choix au niveau de la décoration intérieure et de la sellerie cuir (six teintes différentes).

Plus aérodynamique, plus sûr (avec entre autres des zones de déformations accrues à l’avant) et mieux équipé, le nouveau SLK se veut aussi plus confortable au travers d’équipements inédits comme l’Airscarf, traduisez « écharpe invisible ». Sur simple pression d’une touche, un flux tempéré sort des buses aménagées dans les appuis-tête pour maintenir au chaud la nuque et le coup des deux occupants ! Un calculateur électronique relié à des capteurs de température ambiante gère même automatiquement la température du flux.

La commercialisation en France de ce nouveau roadster se fera en trois temps.

Le 27 mars 2004 sera disponible le SLK 200 Kompressor équipé d’un 1800 cm3 à compresseur de 163 chevaux. Affiché à 37.400 €, il revendique des performances étonnantes pour sa cylindrée (230 km/h et 7,9s pour passer de 0 à 100 km/h). Une boite automatique à 5 rapports fait partie des options.

En juillet 2004 apparaîtra le SLK 350 abritant un V6 3.5l de 272 chevaux. Il pointe à 250 km/h et abat le 0 à 100 km/h en 5,6s. Livré avec un boite mécanique à 46.150 €, il peut bénéficier sur demande de la nouvelle boite automatique à 7 rapports.

En octobre 2004, quelques heureux pourront prendre livraison du SLK 55 AMG dont le prix n’a pas été annoncé. Nanti du V8 5.4l de 360 chevaux obligatoirement couplé à la boite auto à 7 rapports, il est limité lui aussi à 250 km/h mais ne réclame que 4,9s pour atteindre le 100 km/h.

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