Mondial de Paris 2002

AUDI A8

Gilles Bonnafous le 28/09/2002

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La nouvelle Audi A8 de deuxième génération a pour mission de combler l'écart de diffusion, qui la sépare de la BMW Série 7 et de la Mercedes Classe S.

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Dévoilée en 1994, l'Audi A8 est apparue comme un must de technologie avec une caisse en aluminium, dite Audi Space Frame, et la transmission intégrale permanente Quattro. Un côté high-tech doublé d'un style à l'élégance non ostentatoire. De plus, une version à moteur W12 de 430 ch fut lancée en 2001.

Si la voiture s'est imposée comme une référence dans son segment par sa sophistication technique et la discrétion de son esthétique, le niveau des ventes s'est révélé également assez discret : en huit ans, 100 000 A8 ont été diffusées contre 327 000 BMW Série 7 et plus de 500 000 Mercedes Classe S. La nouvelle A8 de deuxième génération, qui est présentée au Mondial, a pour mission de combler cet écart. La voie choisie est celle d'une limousine axée sur la sportivité.

Il faut dire que la famille des hauts de gamme allemands s'est élargie avec la VW Phaéton, qui appartient à la même maison. D'où une répartition des rôles. A la Phaéton la fonction statutaire - ironie de l'histoire (et vrai défi) pour la " voiture du peuple " -, l'Audi, plus sportive, revendiquant les valeurs de passion et de joie de la conduite.

Pour flatter le caractère dynamique de l'A8, l'empattement a été allongé de six centimètres et les porte-à-faux raccourcis, la longueur demeurant pratiquement inchangée. Malgré son gabarit imposant, la voiture jouit d'une ligne superbe. Dépourvu d'arêtes vives, le style lisse et tout en galbes conserve une tonalité non démonstrative, à l'inverse du design BMW. Un graphisme limpide signé du Québécois Dany Garand. Si la face avant paraît assez massive (une tendance actuelle), la poupe courte et râblée, très sportive, apparaît fort réussie.

La structure en aluminium bénéficie d'une rigidité accrue de 60% d'après le constructeur (par réduction du nombre des éléments). Malgré la transmission intégrale, le poids demeure sous la barre des 1800 kilos.

Pour le moment, deux V8 motorisent l'A8 : 3,7 litres et 4,2 litres de respectivement 280 ch et 335 ch. Viendront ensuite le W12 de six litres et 420 ch, ainsi que le superbe diesel V10 Tdi de 313 ch. Sont également prévus un V6 essence de 3,2 litres (241 ch) et deux diesel TDi, un cinq cylindres de 2,5 litres (175 ch) et un V8 de 3,3 litres (225 ch). La boîte de vitesses automatique tiptronic à six rapports est dotée de différentes lois de passage.

De nombreux équipements témoignent de la sophistication technologique de l'A8 : nouveaux projecteurs avec éclairage en virage, régulateur de distance à faisceaux radar, contrôle automatique de la pression des pneumatiques, système d'accès et de démarrage radiocommandé, frein de parking automatique, etc. Pour faire face à ces nombreuses fonctions, Audi adopte l'interface de commande MMI, un système de mollette proche de l'i-Drive de BMW.

Pour faire passer au mieux la puissance sur tous les types de revêtement, l'A8 reçoit une nouvelle génération de trains roulants en aluminium, avec suspension triangulée à quatre bras à l'avant et bras trapézoïdal à l'arrière. De plus, la voiture est équipée d'une suspension pneumatique travaillant en continu selon quatre lois d'amortissement : " automatic " (standard), " dynamic " (mode sportif), " comfort " (conduite détendue ) et " lift " (terrain difficile). Quant au système de freinage renforcé, il cumule toutes les assistances possibles.

Les premières prises en main de la voiture révèlent qu'à l'image de son look, l'A8 fait état, sur la route, de remarquables qualités dynamiques.

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