Le sorcier Abarth
Gilles Bonnafous le 15/06/2003
Préparateur-constructeur de grand talent, Carlo Abarth a, pour l'essentiel, lié son destin à Fiat.
- 1. Sommaire
- 2.Historique Abarth
- 3. Les berlinettes Fiat Abarth Zagato
Historique Abarth
Gilles Bonnafous, le 15/06/2003
Des cendres de Cisitalia, Abarth tire en 1949 la 204 A, une voiture de sport équipée d'un quatre cylindres de 1089 cm3 et 83 ch d'origine Fiat.
Cette voiture rapide atteint les 190 km/h. Au volant d'un roadster 204 A, Nuvolari remporte la victoire dans la course de côte de Palerme-Monte Pellegrino. La voiture suscite une nouvelle activité, la transformation de voitures de série. En 1951, sort la 205 A, une jolie berlinette de luxe de 1,2 litre (65 ch) carrossée par Vignale. Elle précède d'un an la 1500 au moteur dérivé de la 1400 Fiat et pour laquelle Scaglione dessine une audacieuse carrosserie aérodynamique dans l'esprit des BAT (mais sans les ailerons !). Abarth collabore alors avec les meilleurs carrossiers et stylistes italiens (Pinin Farina, Ghia, Zagato, Bertone, Boano, Allemano, Viotti et Scaglione). En 1954, Abarth s'attaque au quatre cylindres 1900 Alfa Romeo, qu'il modifie et dont il ne tire pas moins de 135 ch - soit l'excellent rendement pour l'époque de près de 70 ch au litre. Carrossé par Ghia, le coupé Abarth Alfa 2000 a fort belle allure.
Cette voiture rapide atteint les 190 km/h. Au volant d'un roadster 204 A, Nuvolari remporte la victoire dans la course de côte de Palerme-Monte Pellegrino. La voiture suscite une nouvelle activité, la transformation de voitures de série. En 1951, sort la 205 A, une jolie berlinette de luxe de 1,2 litre (65 ch) carrossée par Vignale. Elle précède d'un an la 1500 au moteur dérivé de la 1400 Fiat et pour laquelle Scaglione dessine une audacieuse carrosserie aérodynamique dans l'esprit des BAT (mais sans les ailerons !). Abarth collabore alors avec les meilleurs carrossiers et stylistes italiens (Pinin Farina, Ghia, Zagato, Bertone, Boano, Allemano, Viotti et Scaglione). En 1954, Abarth s'attaque au quatre cylindres 1900 Alfa Romeo, qu'il modifie et dont il ne tire pas moins de 135 ch - soit l'excellent rendement pour l'époque de près de 70 ch au litre. Carrossé par Ghia, le coupé Abarth Alfa 2000 a fort belle allure.

Le roadster 204 A : Tazio Nuvolari (dans la voiture) en visite en mars 1950 chez Carlo Abarth (à droite).
© D.R

Abarth 1500
© D.R
Le lancement de la Fiat 600 va permettre à Abarth de prendre, à partir de 1956, une dimension supérieure. Les berlines dérivées de la puce de Turin (750, 850 TC et 1000) vont devenir le cheval de bataille d'Abarth, dont elles constitueront l'un des plus grands succès. Déclinées en un grand nombre de variantes, elles trusteront de nombreuses victoires. Abarth fera de même avec la Fiat 500, dont les extrapolations, Abarth 595 et 695, contribueront également à la popularité du Scorpion.
C'est à partir de la 750 que Carlo Abarth se lance dans la construction d'une voiture de record. Dessinée par Scaglione et construite par Bertone, la machine roule à 192 km/h pour seulement 47 ch. En 1956, elle couvre 3743,64 kilomètres en 24 heures à la moyenne de 155,98 km/h. L'année suivante, Abarth remet le couvert avec une voiture due au crayon de Pinin Farina et équipée d'un moteur de 1100 cm3 dérivé du double arbre de l'Alfa Romeo Giulietta. Avec 78 ch (260 km/h), elle bat à Monza plusieurs records de vitesse, dont les 500 kilomètres et les 1000 kilomètres. Deux mois plus tard, en juillet 1957, une nouvelle 750, également dessinée par Pinin Farina, améliore les performances de la 750 version Bertone. En 1958, une dernière machine de record de 500 cm3 est réalisée par Zagato.
C'est à partir de la 750 que Carlo Abarth se lance dans la construction d'une voiture de record. Dessinée par Scaglione et construite par Bertone, la machine roule à 192 km/h pour seulement 47 ch. En 1956, elle couvre 3743,64 kilomètres en 24 heures à la moyenne de 155,98 km/h. L'année suivante, Abarth remet le couvert avec une voiture due au crayon de Pinin Farina et équipée d'un moteur de 1100 cm3 dérivé du double arbre de l'Alfa Romeo Giulietta. Avec 78 ch (260 km/h), elle bat à Monza plusieurs records de vitesse, dont les 500 kilomètres et les 1000 kilomètres. Deux mois plus tard, en juillet 1957, une nouvelle 750, également dessinée par Pinin Farina, améliore les performances de la 750 version Bertone. En 1958, une dernière machine de record de 500 cm3 est réalisée par Zagato.

Coupé Abarth Alfa 2000 carrossé par Ghia
© D.R

Abarth 750 Bertone de record 1956
© D.R

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Les berlinettes Fiat Abarth Zagato
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