Voiture neuve : faut-il louer ou acheter ?

Déjà largement majoritaire dans des pays comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, les formules de location automobile (LOA et LLD) ont désormais le vent en poupe dans l’Hexagone. En basant leur argumentation sur la facilité, les vendeurs et banquiers séduisent de plus en plus de Français. Faut-il pour autant craquer ?

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Les raisons de ne pas basculer vers la location

Cédric Morançais le 02/08/2018

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D.R.

La famille pourrait bien s’agrandir.

Si ces contrats ont l’avantage de la simplicité, ils manquent, en revanche, de flexibilité. Si, avant le terme du contrat, vous avez besoin de changer de véhicule, il vous faudra passer à la caisse, surtout dans le cas d’une LLD. En effet, pour mettre un terme anticipé à un tel contrat, le bailleur est en droit de vous demander le versement des loyers encore dus. Pour la LOA, c’est un peu plus simple puisque, à partir du 13ème mois de location, vous pouvez racheter, ou faire racheter par un tiers, la voiture que vous louez.

Vos habitudes de conduite risquent de changer.

Si vous n’êtes pas certain que votre kilométrage annuel restera plus ou moins stable pendant la durée de la location, rabattez-vous sur un crédit traditionnel. En effet, comme nous l’avons évoqué précédemment, tout dépassement du forfait kilométrique inscrit initialement au contrat se soldera par une facture salée au moment de la restitution.

Votre voiture dort dans la rue.

Au moment de rendre la voiture, il y a une étape qui peut se révéler douloureuse pour le portefeuille : l’expertise de fin de contrat. Pas de démontage en vue, mais une analyse détaillée de l’état de voiture (carrosserie, pneus, freins…) réalisée généralement conjointement par un vendeur et un chef d’atelier. Au terme de celle-ci, vous sera remis un document détaillant le montant dont vous devrez vous acquitter pour la remise de l’auto dans un état proche du neuf. Et, à ce petit jeu, les garages ont souvent la main lourde. Dans un tel cas, votre seule possibilité de négociation sera de reprendre un véhicule de la même marque.

Vous voulez faire reprendre votre ancienne voiture par le concessionnaire.

Cette solution est, évidemment, envisageable, mais plutôt que de vous verser la somme correspondant à ce rachat, le concessionnaire préférera allouer cette somme au titre d’apport. Si cette solution vous permettra d’obtenir des loyers plus digestes, cette opération a un coup. En effet, au terme du contrat, que vous envisagiez de racheter ou de louer une nouvelle auto, vous vous trouveriez sans aucun apport disponible, sauf à aller piocher dans vos réserves « non-automobiles ».

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