Recharger sa voiture électrique

Si, aujourd’hui, plus de 8 acheteurs de véhicules sur 10 n’optent pas pour l’électrique, c’est que quelques zones d’ombre demeurent autour de ces autos. L’autonomie est sans doute la principale, mais tout ce qui a trait à la recharge demeure également bien mystérieux pour l’automobiliste lambda.

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Une progression possiblement contrariée

Cédric Morançais le 26/09/2022

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Biontologist

Il s’agit d’un record : entre le 1er janvier et le 31 août 2022, 12,2 % des voitures nouvellement immatriculées en France étaient des tout-électriques. Par rapport à la même période de 2021, cela représente une part de marché en hausse de plus de 50 %. De quoi réjouir la classe politique hexagonale et les écologistes qui n’économisent pas leurs efforts pour nous convaincre que la voiture électrique est LA solution. Toutefois, en parallèle, 16,7 % des livraisons concernaient des voitures diesel, 29,4 % des hybrides (dont seulement 7,9 % d’hybrides rechargeables) et 37,7 % des essence. La voiture sans pétrole est donc loin d’être une réalité pour la majeure partie de nos concitoyens. Pour tenter de poursuivre cette progression des ventes, le Gouvernement a décidé de maintenir le barème actuel du bonus écologique, qui devait céder la place, le 1er juillet dernier, à une version moins avantageuse, jusqu’à la fin de l’année. Mieux, l’aide maximale de 6 000 €, jusqu’ici réservée aux autos facturées moins de 45 000 €, l’est désormais jusqu’à 47 000 €. Lorsque l’on interroge les conducteurs qui hésitent à sauter le pas, on s’aperçoit toutefois que l’autonomie, supposée ou réelle, de ces voitures, est un frein majeur. D’autant que, dans l’esprit collectif, recharger une électrique est à la fois compliqué, faute de bornes en nombre suffisant, et long. Des griefs justifiés ?

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