Pneus été, comment faire les bons choix ?
L’arrivée du printemps coïncide avec le retour des pneus été. Une fois les températures moyennes repassées au-dessus de la barre des 7° C, ces derniers vous apporteront en effet davantage de sécurité et de confort, tout en réduisant votre consommation. Avant de faire votre choix, nos conseils vous aiguilleront vers la meilleure solution pour votre auto.
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Pneus homologués constructeur : peut-on faire l’impasse ?
Cédric Morançais le 10/04/2019
Pour tout ou partie de leur gamme, les constructeurs homologuent certaines marques et/ou références de pneumatiques. Derrière cette procédure à la consonance légale, mais qui ne l’est pas, se cache en réalité deux types d’homologation.
Les homologations non contraignantes
La plupart du temps symbolisées par deux caractères indiqués sur le flanc du pneu (AL pour Alfa Romeo, MC1 chez McLaren, N1 et suivants chez Porsche…), ces homologations ne sont en rien obligatoires lorsque vous choisirez vos prochains pneumatiques. Elles indiquent simplement que le constructeur concerné a testé et validé ces gommes. Les processus diffèrent d’une marque à une autre, voire, au sein d’une même gamme, d’un type de voiture à un autre. Mais, généralement, il indique que l’efficacité du freinage, la résistance à l’usure ou encore le niveau de bruit répondent, a minima, aux exigences émises par les fabricants. Légalement, rien ne vous oblige à opter pour ces références tant que les dimensions et indices de charge et de vitesse sont respectés. D’ailleurs, les pneus arborant une ou plusieurs de ces validations sont souvent un peu plus chers. Il arrive même que certains ne soient commercialisés que dans le réseau correspondant.
Les contraignantes
Certaines supercars et hypercars ne sont livrées qu’avec une seule référence de pneumatiques. Ceux-ci sont parfois issus d’une série déjà connue mais ont été intégrés dès le début du développement de la voiture. D’autres ont carrément été étudiés en même temps que l’auto et offrent donc des caractéristiques idéales pour la tenue de route, le freinage ou la longévité. L’exemple le plus connu est celui du partenariat Bugatti/Michelin, le manufacturier français étant le seul à pouvoir équiper les Veyron et Chiron. Pour ces voitures extrêmes, pas question de déroger à la “préconisation” du constructeur. Le pneu est alors considéré comme une pièce détachée d’origine, au même titre qu’un filtre à air ou qu’un élément de carrosserie. Opter pour des gommes d’une autre référence ou d’une autre marque vous expose au refus d’application des garanties, qu’elles soient commerciales ou légales. Certains assureurs refuseront même de vous couvrir en cas d’accident, considérant alors que la voiture n’est plus conforme au type couvert par la police.
