Le point sur la situation des constructeurs français

Comme la plupart des industriels de la planète, PSA et Renault ne traversent pas sans dommages la période actuelle. Et les incertitudes sur le futur sont, plus que jamais, nombreuses. Faut-il craindre pour l’avenir de l’automobile tricolore ?

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2020, année atypique

Cédric Morançais le 15/09/2020

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La crise du Covid-19 a totalement chamboulé les prévisions des constructeurs automobiles. Sur les 8 premiers mois de l’année, le marché français a baissé de 32% et les projections pour l’Europe font maintenant état d’une chute de 25% sur toute l’année. Au niveau mondial, on estime que ce sont au moins 12% des ventes qui seront perdues, soit 10 millions d’automobiles qui ne seront pas vendues. Quant au principal moteur de croissance du secteur ces 10 dernières années, le marché automobile chinois, il devrait se contracter d’au moins 10%. Et même si les pertes directes des Etats-Unis (-15% prévus) et du Japon (au moins -8%) ne concernent pas directement nos champions nationaux, les marques présentes sur ces deux marchés majeurs auront sans doute à cœur d’essayer de se refaire en Europe et/ou en Amérique du sud.

Ajoutez à ces tristes prévisions l’entrée en vigueur de « l’amende CO2 » en Europe (en 2021, les constructeurs devront s’acquitter de 95 € par gramme de CO2 si la moyenne des émissions des voitures vendues sur le Vieux Continent en 2020 dépasse ce chiffre, à multiplier par le nombre de voitures vendues) et donc la nécessité d’accélérer le développement des voitures hybrides, hybrides rechargeables et électriques, et vous comprendrez que, pour PSA et Renault, la zone de turbulences ne fait que commencer.

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