Bonus-Malus 2017 : le grand bouleversement

Le 1er janvier prochain, le barème du bonus/malus écologique sera profondément remanié. Sans surprise, les primes seront moins largement distribuées, tandis que le nombre de modèles touchés par le malus sera en forte hausse.

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Bonus-malus écologique : le mal-nommé

Cédric Morançais le 02/12/2016

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Groupe Dubreuil

C’est lors du Grenelle de l’environnement, fin 2007, qu’est décidé la mise en application de bonus et malus écologiques se basant sur les rejets normalisés de CO2 de chaque voiture neuve vendue dans l’Hexagone. Dès son annonce, cette mesure provoque une levée de boucliers. Tout d’abord parce que les bons et mauvais points ne sont pas attribués sur des critères réellement liés à l’écologie (le CO2 est un gaz à effet de serre, pas un polluant), d’autre part parce que certaines voitures étaient davantage favorisées dans leur variante « sale » que dans la propre (les diesel dotés d’un filtre à particules consommant un peu plus que le même bloc sans, ils voyaient leurs rejets de CO2 augmenter, ce qui suffisait parfois à les faire changer de tranche et donc de perdre tout ou partie de leur bonus).

Chroniquement déficitaire les premières années, il a peu à peu atteint l’équilibre puis est devenu bénéficiaire (141 millions d’Euros en 2014). Pour parvenir à ce renversement, il a fallu, petit à petit, sévériser le barème, à la fois en attribuant moins de bonus et en percevant davantage de malus. Le seuil à partir duquel il faut s’acquitter de ce dernier est donc progressivement passé de 161 g/km de CO2 en 2008 à 131 g/km en 2016. En parallèle, ont été progressivement « interdites » de bonus les modèles GPL, thermiques puis hybrides diesel. Une liste de « bannis » qui va encore s’allonger en 2017.

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