Achat d’une occasion en Allemagne : facile et rentable

Les occasions en provenance d’Allemagne ont mauvaise réputation, principalement parce qu’une astuce légale y permet de « rajeunir » le compteur. Mais, au-delà de ce problème facilement contournable, les bonnes affaires y pullulent. Voici comment en profiter.

sommaire :

Des démarches simplifiées

Cédric Morançais le 13/01/2020

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Kolossos

Si l’Union Européenne n’a pas encore tenu toutes ses promesses en matière de simplification des démarches, force est de reconnaître, qu’en matière de véhicules d’occasion, le dossier est très avancé. Le seul écueil de taille est la langue. Mais une large majorité des vendeurs allemands parlent anglais. Et si vous vous adressez à un concessionnaire situé près de la frontière avec notre pays, il y a de fortes chances que vous trouviez au moins un interlocuteur parlant français.

Première étape, consultez sur Internet les annonces des véhicules qui vous intéressent. [bold]Oubliez les particuliers et les professionnels indépendants : en vous adressant à un concessionnaire, vous serez certain d’éviter le principal écueil de ce marché : les compteurs kilométriques « rajeunis »[/bold]. De plus, vous pouvez leur faire confiance quant à l’état du véhicule, révisé et remis à neuf avant la livraison, ce qui vous évitera d’effectuer deux voyages, le premier pour « expertiser » l’auto, le second pour la récupérer. Naturellement, comme en France, vous devrez vous assurer que l’entretien a bien été effectué par le(s) précédent(s) propriétaire(s). Un vendeur sûr de son fait n’hésitera pas à vous envoyer par mail des copies du carnet d’entretien.

Pour repartir avec la voiture, vous devrez, évidemment, au préalable la payer. Sachez, qu’en Allemagne, il est tout à fait possible d’effectuer ce paiement en liquide. Mais nous vous conseillons plutôt d’[bold]opter pour un virement bancaire[/bold], ce qui vous évitera de parcourir plusieurs centaines de kilomètres avec plusieurs milliers d’euros dans la poche. Le concessionnaire vous établira des [bold]plaques de transit temporaires[/bold] pour que vous puissiez prendre la route (comptez 150 à 250 euros suivant les Lander) et apposera les plaques correspondantes sur l’auto. [bold]Pensez à vous munir de la carte verte d’assurance valide[/bold] car il devra impérativement vérifier que l’auto est assurée avant de vous laisser repartir, la législation allemande l’impose. [bold]De votre côté, vous devrez exiger la remise de la facture d’achat, de la carte grise allemande, du rapport de contrôle technique si la voiture a plus de 4 ans et, éventuellement, du certificat d’homologation[/bold]. Le vendeur est en droit de vous faire payer ce document (150 à 300 euros selon les marques) mais vous pouvez également, pour la même somme, le demander auprès de l’importateur de la marque concernée dans l’Hexagone.

Une fois de retour en France, il faudra vous rendre au Centre des impôts afin d’[bold]obtenir un quitus fiscal[/bold]. Si l’auto vous a été vendu hors-taxes en Allemagne (mention Netto sur la facture), ce qui est le plus souvent le cas, il faudra pour cela vous acquitter des 20% de TVA française. Dans le cas contraire, vous n’aurez rien à payer. Une fois ce document en poche, vous n’aurez plus qu’à faire une demande de carte grise française et de faire installer les plaques définitives sur votre nouvelle acquisition. Attention, si votre auto émet plus de 110 g/km de CO2 selon la norme NEDC (ou 137 g/km selon la norme WLTP pour les voitures immatriculées à partir du 1er mars 2020), [bold]vous devrez, en plus du tarif de la carte grise, payer le malus écologique[/bold] correspondant à celui d’une voiture neuve, minoré de 10% pour chaque année entamée (-10% pour une voiture âgée de moins de 12 mois, -20% pour une voiture âgé de 12 à 23 mois...).

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