Essai PEUGEOT 308 1.5 BlueHDi 130 ch GT Line
Cédric Morançais le 24/07/2017
A l'approche de son quatrième anniversaire, la 308 profite de quelques retouches. Si l'esthétique, qui explique une large partie de son succès, est peu modifiée, son compartiment moteur est le premier à recevoir l'inédit 1.5 diesel.
Peaufinage
Depuis quelques mois, le Lion a retrouvé la grande forme, et la seconde génération de 308 n'est pas pour rien dans ce succès. Mais la compacte doit désormais faire face à une concurrence rafraichie, à l'image de la Volkswagen Golf, ou carrément renouvelée, telle que la Renault Mégane. Les équipes de la marque se sont donc attachées à lui donner un léger coup de jeune. Le retour du félin au cœur de la calandre, effectif depuis le restylage de la 508, est l'élément le plus visible. Pourtant, toute la face avant est nouvelle, y compris les optiques.
A bord, les évolutions sont tout aussi discrètes. Peugeot n'a pas cru bon, ou financièrement rentable, de délaisser les traditionnels compteurs du précédent opus pour la dalle HD entièrement paramétrable vue sur les 3008 et 5008. En revanche, la qualité des assemblages, notamment au niveau de la console centrale, progresse et les aides à la conduite de dernière génération, de l'alerte attention conducteur aux feux de route automatiques, sans oublier, enfin, un vrai régulateur de vitesse adaptatif, répondent présentes.
Dès la rentrée prochaine, la nouvelle Peugeot 308 délaissera le 1.6 BlueHDi 120 ch, dont les origines remontent au début des années 2000, au profit d'un 1.5 qui gagne quelques équidés. Au volant, les sensations ne changent guère. Avec ses 300 Nm disponibles à 1 750 tr/mn, il se révèle à la fois souple et nerveux. Un caractère qui se marie à merveille avec l'agilité du châssis. Et Peugeot de prouver qu'une berline compacte diesel peut distiller un certain plaisir de conduite.
Si la raison d'être de ce 1.5 BlueHDi est d'abord de répondre aux nouvelles normes antipollution Euro 6c, il apparait également comme l'un des blocs les plus recommandables de la catégorie. Ne lui reste plus qu'à gommer le râle qu'il laisse encore échapper à certains régimes pour frôler la perfection.
Cette tendance à hausser quelque peu la voix ne perturbe pas réellement le confort ressenti à bord. Bosses et ornières sont absorbées sans peine, même si les vertèbres les plus sensibles auront tout intérêt à s'orienter vers la finition Allure plutôt que la GT Line de notre essai, aux jantes de grand diamètre et à l'amortissement légèrement raffermi.
À retenir



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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation
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