Essai KIA Sportage 1.6 T-GDI
Cédric Morançais le 22/02/2016
Modèle Kia le plus vendu dans l'Hexagone, le Sportage s'offre, en ce début d'année, une refonte totale. Désireux de s'affirmer toujours plus comme une alternative valable aux références, il en profite pour offrir des prestations largement améliorées.
L'épouvantail
Si, en France, seule la précédente mouture du Sportage a réellement connu le succès, le SUV compact de Kia en est tout de même à sa quatrième génération. Un nouvel opus qui conserve, tout en les faisant évoluer, les lignes de profil de son prédécesseur, mais qui arbore une proue et une poupe totalement renouvelée. Chacun sera libre d'apprécier, ou pas, le travail des designers, mais ils ont indéniablement su donner au Sportage une face avant plus dynamique, surtout dans cette version GT Line, équipée de boucliers et d'antibrouillards spécifiques. Dans l'habitacle, les efforts ont été concentrés sur l'amélioration de la qualité perçue. Cela reste insuffisant, notamment à cause de l'utilisation massive de plastiques durs à l'aspect un peu rustre. En revanche, en matière de finition, le Sportage ne s'en laisse pas compter par ses rivaux européens. Au passage, il offre davantage d'espace pour les passagers arrière et les bagages que son prédécesseur.
Cela fait quelque temps déjà que Kia a décidé de ne plus brader ses autos. A 34 400 €, « notre » Sportage s'affiche, en effet, à des tarifs proches de ceux de ses concurrents. En contrepartie, il dispose d'une très solide dotation de série tant sur le plan des équipements de confort que sur ceux ayant trait à la sécurité. Spécificité de la marque, il offre même, durant sept années, la mise à jour du GPS et l'accès aux services connectés. Sans oublier, bien sûr, la fameuse garantie Kia, elle aussi de sept ans.
Avec 177 ch pour 1 600 kg, le Sportage T-GDI n'a rien d'une voiture de sport. Cette puissance permet toutefois de conserver la réserve nécessaire pour pouvoir effectuer un dépassement un peu serré, par exemple. D'autant que, dans ce genre d'exercices, la boite à double embrayage réagit toujours à propos, sans jamais générer le moindre à-coup. Les suspensions font, malheureusement, preuve de beaucoup moins de douceur. A basse vitesse, l'amortissement peut même être considéré comme l'un des défauts majeurs de l'auto. Au-delà de 60 km/h, les déformations de la route sont mieux digérées, mais, chaussé de 245/45 R19, le Sportage ne peut pas faire de miracle. Quant à la direction, elle se révèle un peu floue et empêche le conducteur de « sentir » la route. Les longs trajets se feront toutefois en toute quiétude grâce à la tenue de route imperturbable et au niveau sonore particulièrement bas qui règne à bord.
À retenir



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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation
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