Salon de Détroit 2010
Vincent Desmonts le 13/01/2010
Un seul mot d'ordre : il faut po-si-ti-ver ! Après le choc de la dernière édition, entachée par de nombreuses absences et des constructeurs américains en déroute, le salon de Detroit veut prouver au monde qu'il reste un rendez-vous avec lequel il faut compter. Et peu importe que les absents soient encore nombreux (Aston Martin, Rolls-Royce, Ferrari, Lamborghini, Porsche...), les organisateurs et analystes rivalisent d'optimisme : non, « Motown » n'est pas une ville fantôme ; non, le salon de Detroit n'est pas sur le déclin.
Une affirmation qui reste à prouver. Certes, le plateau est nettement plus riche cette année que lors de la funeste édition 2009. Mais les « Big Three » américains peinent à se réinventer, et voient leurs parts de marché inexorablement décliner. L'an dernier, les constructeurs japonais et surtout coréens ont été à la fête sur le marché US, grâce à leurs tarifs attrayants et leurs véhicules plus sobres et réputés fiables.
Au delà de l'importance d'un salon, c'est la question de la puissance de l'industrie automobile américaine qui se pose. Une industrie longtemps réfugiée dans sa tour d'ivoire, qui n'a pas vu les nuages s'amonceler et la crise arriver. Le réveil aura été très brutal, et des « Trois Grands », seul Ford affiche aujourdhui une situation financière saine. Chrysler, racheté par Fiat, servira de tête de pont aux Italiens. Quant à General Motors, il a fait le ménage parmi ses (très) nombreuses marques. Cela suffira-t-il ? L'avenir le dira.
Une affirmation qui reste à prouver. Certes, le plateau est nettement plus riche cette année que lors de la funeste édition 2009. Mais les « Big Three » américains peinent à se réinventer, et voient leurs parts de marché inexorablement décliner. L'an dernier, les constructeurs japonais et surtout coréens ont été à la fête sur le marché US, grâce à leurs tarifs attrayants et leurs véhicules plus sobres et réputés fiables.
Au delà de l'importance d'un salon, c'est la question de la puissance de l'industrie automobile américaine qui se pose. Une industrie longtemps réfugiée dans sa tour d'ivoire, qui n'a pas vu les nuages s'amonceler et la crise arriver. Le réveil aura été très brutal, et des « Trois Grands », seul Ford affiche aujourdhui une situation financière saine. Chrysler, racheté par Fiat, servira de tête de pont aux Italiens. Quant à General Motors, il a fait le ménage parmi ses (très) nombreuses marques. Cela suffira-t-il ? L'avenir le dira.
Commentaires
Derniers diaporamas photo

Diaporama : Les plus gros flops de l'histoire automobile
Retour sur les flops automobiles qui se sont pris les pieds dans le tapis. Il y en a pour tous les goûts : des sportives et des populaires, des autos à plus de 100 000 euros ou à moins de 2 000...
Diaporama : La saga des GTI Peugeot
Alors que Peugeot a abandonné l'appellation GTI au profit du nouveau label Peugeot Sport Engineered, revenons en images sur presque un demi-siècle de sportives « made in Sochaux ».
Diaporama : Les 20 plus grosses enchères de 2020
Malgré la crise de la covid, un joli paquet de voitures ont dépassé le million d'euros, même si l'ère des records semble bel et bien révolue.
Diaporama : Carrera Panamericana 2020
La Carrera Panamericana a fêté ses 70 ans dans un contexte bien particulier, limitant le nombre de participants, entre les 16 et 22 octobre derniers.
Diaporama : Le Top 20 de l'autonomie des voitures électriques
Les voitures électriques auront fait la une en 2020. Poussés par un bonus écologique récemment porté à 7 000 €, mais aussi par l'objectif des 95 g/km de CO2 imposé par l'Union Européenne, les...