Le boom du vélo cargo

Porté par le développement de l’assistance électrique et boosté par la crise sanitaire, le vélo se fait une place de choix dans les villes. Mieux, le vélo utilitaire est en passe de supplanter la voiture pour les tâches du quotidien. Explications.

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La solution pour la ville

Pascal Rops le 20/10/2020

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Riese&muller

Le vélo cargo, qu’il soit triporteur ou biporteur avec une caisse à l’avant ou rallongé à l’arrière pour asseoir deux ou trois enfants, serait donc la solution pour remplacer la voiture dans les métropoles ? À coup sûr. Le vélo cargo s'impose désormais comme un moyen de locomotion pratique, économique et écologique dans la vie quotidienne. Et ce frémissement commence à devenir sérieux... Il n’y a qu’à voir le nombre de constructeurs qui débarquent sur le marché... Si certains sont installés depuis des années, tels que Douze Cycles, Babboe, Yuba, Dolly Bakfiets, Urban Arrow, Winther Bikes, Johnny Loco ou encore Bici Capace, d’autres constructeurs de vélos à assistance électrique développent leurs modèles à l’instar de Bergamont ou Rayvolt. Si bien que le nombre d’acteurs a encore augmenté cette année, passant de 24 à plus de 32 ! Et pourtant, ce n’est pas le prix d’achat de ces machines qui séduisent, mais plutôt les économies qu’elles permettent de réaliser. Avec des premiers prix établis à 2 700 euros, et des modèles « familiaux » à plus de 4 500 euros avec un équipement correct pour affronter la pluie et gravir les pentes les plus raides une fois le ventre du cargo bien chargé, ils sont en effet loin d’être abordables. « Pour moi, le vélo cargo, c’est une autre philosophie de vie et c’est aussi faire des économies » nous relate Sophie, jeune mère de famille. « J’habite Paris depuis toujours et ma voiture je l’utilisais pour me rendre au travail, faire les courses. Mais depuis peu, avec les temps de parcours rallongés, le coût du carburant et un état vieillissant de ma voiture, je ne me voyais pas réinvestir quelques milliers d’euros pour la remettre en état. J’ai donc craqué pour un vélo cargo. Je fais tout avec ! Je dépose mes enfants à l’école, je fais les courses et je vais au bureau en moins de 15 minutes. Et il ne me coûte rien, si ce n’est le plein de la batterie. C’est dérisoire comparé à ce que me coûtait ma voiture avec l’essence, l’assurance et l’entretien » termine Sophie. Et puis le vélo, c’est tellement plaisant après une journée de travail !

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