Bonus-Malus écologique 2018 : une addition plus lourde

Une fois de plus, le barème du bonus/malus écologique sera revu le 1er janvier prochain. Et, une fois de plus, de plus en plus d’automobilistes devront s’acquitter d’un malus tandis que les bonus seront attribués avec plus de parcimonie.

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Toujours le seul CO2 comme base de calcul

Cédric Morançais le 11/12/2017

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Le 1er janvier 2018, le barème du bonus/malus écologique fêtera son dixième anniversaire. Instauré dans la foulée du Grenelle de l’environnement, il a pour vocation d’inciter les automobilistes français à acquérir des voitures toujours moins émettrices de CO2. Et c’est là que se trouve le premier « hic ». Le CO2 étant un gaz à effet de serre, et non pas un polluant, l’utiliser comme base pour récompenser et punir les acheteurs de voiture neuve au titre de l’écologie est un non-sens. Autre incohérence, il favorise alors les voitures diesel, de préférence sans filtre à particules puisque celui-ci augmente la consommation et donc les rejets de CO2, et a, à n’en pas douter, contribué à accélérer les problèmes de particules fines contre lesquels les dirigeants actuels de la France prétendent lutter.

Dès l’origine, il était prévu que le système devait s’autofinancer, c’est-à-dire que les sommes perçues au titre de malus devait, au moins, couvrir les sorties nécessaires au paiement des bonus. Le nombre de voitures « propres » achetées chaque année dans l’Hexagone progressant fortement, il a donc fallu à la fois baisser le barème incitatif tout en augmentant celui des « punitions ».

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