Bien conduire en hiver

Pluie, neige, luminosité plus faible… les conditions météorologiques hivernales rendent les déplacements en voiture plus périlleux. Il suffit pourtant de prendre quelques précautions une fois au volant, mais également en amont, pour les sécuriser et arriver à bon port sans encombre.

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Sachez adapter votre conduite

Cédric Morançais le 30/11/2015

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Lamiot

En préambule, dégivrez totalement les vitres de votre auto si cela s’avère nécessaire. Vous ne pouvez pas prendre le risque de rouler avec une auto qui ne vous offre pas une visibilité périphérique optimale. Le grattoir sera votre meilleur allié dans cette situation mais ne pensez pas gagner du temps en utilisant les essuie-glaces, vous pourriez déchirer les balais ou, pire, griller leur moteur électrique. Attention également à l’eau bouillante versée sur le pare-brise. Si ce dernier présente le moindre éclat, le choc thermique va provoquer des lézardes de plusieurs dizaines de centimètres. Le soir, pensez à recouvrir votre pare-brise d’une bâche en plastique (surtout pas de carton : s’il pleut avant de geler, vous allez vous retrouver avec un véritable blindage sur votre vitre).

Une fois sur la route, gardez à l’esprit qu’une chaussée froide et/ou humide rime avec adhérence amoindrie. Vos distances de freinage vont être considérablement augmentées, ce qui doit vous inciter à établir des distances de sécurité plus important avec le véhicule qui vous précède. Evitez autant que possible les coups de volants ou les freinages brusques. Au contraire, anticipez les ralentissements et freinages en lâchant l’accélérateur et en installant immédiatement votre pied droit au dessus de la pédale de frein. Pensez également à réduire votre vitesse dans les virages et ne pêchez pas excès d’optimisme sur les axes que vous empruntez régulièrement : la plupart des accidents ont lieu sur ceux-ci car l’habitude entraine souvent une baisse de vigilance.

Tous ces conseils seront encore plus efficaces si vous savez repérer les tronçons « à risque ». Les portions ombragées, surtout s’il s’agit de virages, les ponts, les tunnels, les feuilles mortes ou encore les tronçons très exposés au vent doivent vous inciter à décupler votre vigilance car le risque de verglas y est très important même si la température ambiante vous parait trop douce pour cela. De même, n’attendez pas que l’ordinateur de bord vous signale la présence possible de verglas pour adapter votre conduite.

Le pire, c’est bien sûr la neige. Pour connaitre la probabilité que vous la croisiez, consultez les sites Internet d’info-trafic et de météorologie. Si le risque est avéré, n’empruntez que des grands axes. Dès les premiers flocons, ce sont eux qui seront déneigés en priorité et qui feront l’objet des premières patrouilles des secours. Si vous vous retrouvez derrière un engin de déneigement ou de salage/sablage, ne le dépassez sous aucune raison.

Si vous voulez vous sentir plus à l’aise au volant durant cette période aux conditions de circulation parfois dantesques, sachez qu’il existe des stages de perfectionnent qui vous apprendrons tous les secrets de la conduite sous la pluie, sur le verglas ou sous la neige. Nombres de compagnies d’assurance en proposent d’ailleurs à leurs clients.

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