Essai HYUNDAI Kona Electric 64 kWh Creative
Cédric Morançais le 09/03/2022
Il y a 4 ans, le petit SUV de Hyundai complétait sa gamme d'une variante 100 % électrique. 4 ans... une éternité dans le monde de la voiture « zéro émission ». Et pourtant, ce coréen tient encore la dragée haute à des rivaux beaucoup plus récents.
Les rides ? Connais pas
Essence, Diesel, hybride ou électrique, le Hyundai Kona multiplie les énergies à l'envie. Distinguer ces versions l'une de l'autre n'a rien d'évident… sauf dans le cas de la variante zéro émission, qui se distingue par sa face avant privée de calandre. A la place, on trouve la trappe de chargement. Le dessin, déjà original, sort ici carrément du lot. Les particularités esthétiques du Kona Electric s'arrêtent là puisque tant la poupe que l'habitacle sont identiques, quelle que soit l'énergie qui le propulse. On retrouve donc à bord la présentation un tantinet datée, bien que remise au goût du jour par l'arrivée, lors du restylage, d'un combiné d'instrumentations entièrement digital. L'habitabilité est toujours aussi généreuse, ce qui fait de ce Kona un véritable véhicule familial. Et, ce, même si le coffre est un peu moins volumineux ici que sur les autres Kona. Avec 332 l, il offre toutefois un espace tout à fait correct pour un SUV électrique de 4,21 m de long.
Dans sa catégorie, le Kona fut le premier à proposer un moteur électrique. Depuis, l'offre s'est étoffée, notamment avec l'arrivée du Peugeot e-2008. Pourtant, techniquement, le Kona Electric domine toujours ses rivaux. La force de notre version d'essai, c'est sa batterie de 64 kWh. En comparaison, le Peugeot n'offre que 50 kWh. Cerise sur le gâteau, la mécanique coréenne s'avère particulièrement efficiente. Lors de notre essai, nous avons pu frôler, sans faire d'efforts particuliers, les 400 km d'autonomie. Avec une moyenne de 16 kWh/100 km, ce Hyundai s'avère environ 20 % moins gourmand que les autres petits SUV électriques du marché. Cela ne l'empêche pas de se montrer parfaitement à l'aise sur tous types d'itinéraires, grâce à ses 204 ch. Là encore, il supplante la concurrence : un e-2008 ne développe que 136 ch. Naturellement, ces prestations supérieures ont des répercussions sur le prix d'achat. Ainsi, la finition Creative de milieu de gamme s'affiche à 44 100 €, soit 3 700 € de plus que le Peugeot e-2008 Roadtrip et 1 250 € de plus que l'Opel Mokka-e Ultimate. Mais le Kona propose de baisser la facture de 4 800 € en optant pour le couple moteur de 136 ch/batterie de 39 kWh. L'autonomie est alors comprise entre 200 et 250 km, ce qui correspond aux données des cousins Stellantis.
Efficient, le Kona Electric est également agréable à conduire. Sa cavalerie emmène sans peine ses 1 760 kg à vide. Quant aux accélérations et démarrages, ils profitent des 395 Nm disponibles immédiatement. Le châssis se révèle équilibré et la direction précise, ce qui rend les trajets sur le réseau secondaire amusants. Attention, toutefois, aux nids de poule et autres ornières : l'amortissement demeure assez ferme. Les pneumatiques sont pourtant d'un diamètre raisonnable, 17'' sur tous les Kona Electric, et profitent de flancs hauts.
À retenir



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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation
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