Essai FORD Fiesta 1.0 EcoBoost 100 ch Vignale

Comme la Volkswagen Golf, la Ford Fiesta truste les premières places du marché européen depuis plus de quarante ans. Un succès que n'a pas démenti la génération qui vient de tirer sa révérence. Mais dessiner la descendante de cette dynastie a visiblement causé quelques maux de têtes aux designers de la marque. Comme souvent dans pareil cas, ceux-ci ont opté pour une évolution en douceur, principalement au niveau de la face avant. A l'arrière, les différences sont plus flagrantes, notamment grâce aux feux désormais disposés horizontalement.

L'équipe chargé de l'habitacle a davantage laissé libre cours à son imagination. La nouvelle planche de bord est particulièrement épurée mais n'oublie pas de reprendre l'un des gimmicks préférés de notre époque, l'écran tactile posé sur la console centrale. Un choix qui ne plaira pas à tous, contrairement aux efforts faits sur les matériaux composant l'intérieur et le soin apporté à la finition. C'est particulièrement vrai dans le cas de la finition Vignale, dont nous disposions pour cet essai. Celle-ci se distingue principalement par le cuir de très bonne facture que l'on retrouve sur les sièges, le volant, le levier de vitesses, mais aussi la planche de bord.

Extérieurement, quelques badges et des jantes chromées trahissent cette finition destinée à concurrencer la gamme Initiale Paris de Renault. A propos des jantes justement, veillez à vous contenter des 17'' livrées d'origine. Car s'il ne coute que 250 euros, le modèle de 18'' dégrade beaucoup trop le confort, faisant alors de la Fiesta l'une des pires offres de la catégorie en la matière. Quelques dizaines de kilomètres parcourus au volant d'une auto équipée de la monte d'origine nous ont prouvé que, sans cette option, la Fiesta affichait un compromis confort/amortissement honorable.

Bien qu'axée sur le luxe, la Fiesta Vignale ne néglige pas pour autant le dynamisme. Le trois cylindres turbocompressé de 100 ch reste fidèle à sa réputation en la matière, n'hésitant pas à monter dans les tours pour favoriser accélérations et reprises. Sans être un monstre de réactivité, la nouvelle boite automatique à 6 vitesses l'assiste parfaitement. Sa douceur peut même laisser croire, au premier abord, qu'il s'agit d'une transmission robotisée à double embrayage alors que nous avons affaire ici à un dispositif à convertisseur de couple. Quant au châssis, il se montre particulièrement efficace et précis, laissant augurer le meilleur pour la prochaine version ST.