Essai CITROEN C3 1.2 PureTech 110 ch
Cédric Morançais le 12/12/2016
La troisième génération de C3 change de fond en comble. Finies les rondeurs rappelant la 2CV, place à un look très typé SUV. Pourtant, elle n'a sans doute jamais été aussi digne de porter le double chevron.
Nouvelle dans la forme, traditionnelle dans le fond
Citroën mute. Plus question de concurrencer frontalement Peugeot, place à des modèles « essentiels ». Un jargon marketing qui indique que les Citroën devront désormais se passer d'une partie du superflu. La nouvelle C3 illustre parfaitement cette tendance, puisqu'elle se voit priver de pas mal d'aides à la conduite (régulateur de vitesse adaptatif, projecteurs full led…), de certains équipements de luxe, tels que la sellerie cuir, et d'une version sportive. Pas question pour autant de sombrer dans la morosité. Avec sa face avant dotée d'un éclairage sur deux niveaux et ses Airbump, la nouvelle C3 se donne des airs de petite C4 Cactus. Avec un seul modèle, Citroën parvient ainsi à concurrencer les duos Peugeot 208/2008 et Renault Clio/Captur. La C3 propose aussi toute une panoplie d'éléments de personnalisation, allant de la carrosserie bicolore aux nombreuses possibilités d'habillage intérieur. L'habitacle, justement, joue lui aussi la carte de la modernité avec sa large tablette tactile, malheureusement placée trop bas, et le dessin longiligne de la planche de bord. Avec ses inserts de couleur, cette dernière présente bien, mais les matériaux qui la composent et les assemblages ne brillent pas particulièrement. En revanche, l'espace habitable et le volume du coffre s'avèrent parmi les meilleurs de la catégorie. On regrette tout de même, concernant ce dernier, que le seuil de chargement soit si élevé et qu'aucun double fond, qui aurait permis d'obtenir un plancher plat, ne soit prévu. Le genre « d'oubli » qui permet à la C3 d'afficher des tarifs plutôt compétitifs.
Une seule variante à boite automatique est au catalogue. Associant le 1.2 PureTech 110 ch et la boite EAT6, elle s'avère aussi à l'aise en ville que lors des longs trajets. N'en déduisez pas pour autant que cette C3 déborde de punch. Elle préfère, en effet, jouer la carte de la douceur et de l'onctuosité. Quel que soit le régime, le moteur parvient à se faire oublier et ne fait jamais preuve d'un appétit démesuré. Mais ce qui surprend le plus à bord de cette citadine, c'est le confort dispensé en toutes conditions, y compris lorsque le bitume est en très mauvais état. Le fruit d'une parfaite association entre les suspensions et les sièges. En contrepartie, le comportement routier, jamais piégeux, n'est guère dynamique, et les sièges avant manquent un peu de maintien latéral. Mais en s'affichant comme la référence de sa catégorie en matière de confort, elle prouve qu'elle est une « vraie » Citroën.
À retenir



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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation
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