Fin de l'aventure pour Marussia

Soufyane Benhammouda le 09/04/2014

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En 2007, le pilote automobile et présentateur télé, Nikolaï Fomenko, tente un pari risqué : créer la première marque de supercar russe. Après 7 années de carrière, la firme moscovite dépose le bilan.

Au fil de son existence, Marussia s'est donné les moyens de répondre à ses ambitions visiblement trop optimistes. Pour commencer, la firme moscovite a présenté la B1, un engin au style délirant et motorisé par une mécanique alléchante. Par la suite, Marussia s'est offert une place au soleil dans les plus grands salons internationaux et à Monaco pour dévoiler la B2 au design encore plus extra–terrestre. Ne surfant pas forcément sur le succès à l'époque, Nikolaï Fomenko va s'aventurer sur les terrains des SUV avec le F2.

Seulement, malgré diverses campagnes de communication de masses en principauté monégasque comme une présence au Top Marques, pendant le Grand Prix ou l'ouverture d'un showroom dans les murs d'un palace, Marussia peine à trouver des clients. Animées par une mécanique en provenance de Cosworth, les deux sportives affichent une puissance finalement assez faible par rapport aux attentes de la clientèle visée, une fiabilité aléatoire et surtout, un prix élitiste.

Après un montage financier aussi flou que la provenance des fonds injectés pour maintenir Marussia en vie, la société russe s'est détachée de l'écurie de Formule 1 éponyme. Les aficionados de la F1 pourront donc toujours suivre les évolutions des ex-Virgin Racing en compétition mais les fans de supercars n'auront désormais d'autres choix que de solliciter leur mémoire.

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