TOYOTA Urban Cruiser

David Lamboley le 10/03/2008

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Face aux attaques répétées de la concurrence contre le RAV4, roi vacillant des SUV compacts, Toyota va lancer l'Urban Cruiser, un 4X4 taillé pour la ville.

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La catégorie des SUV compacts est en pleine effervescence. Les Ford Kuga, Renault Koleos et autres Volkswagen Tiguan sont autant d’ennemis pour le roi de la catégorie, le Toyota RAV4. Précurseur des SUV compacts « citadins » depuis 1994, le japonais se fait déjà tailler des croupières par le Tiguan. Toyota décide de réagir non pas de façon frontale, mais en épaulant le RAV4.

Dont acte avec le nouveau Urban Cruiser, plus petit que le RAV4 (il mesure 3,93 m) et qui viendra batailler contre les Suzuki SX4, Fiat Sedici ou Daihatsu Terios. Il s’affiche sans vergogne comme un SUV compact, citadin, mettant de côté l’aspect baroudeur au profit des aspects pratiques et de la modularité.

Bien sûr, on retrouve les traits caractéristiques de la catégorie : l’Urban Cruiser est haut sur pattes, ses ailes sont musclées, ses boucliers imposants et son profil de break promet une bonne habitabilité. Sa ceinture de caisse haute, son hayon quasi-vertical et ses faibles porte-à-faux sont autant de traits caractéristiques qui en font un engin esthétiquement réussi.

Avec son dernier rejeton, Toyota espère combler la place laissée vide par l’ancien RAV4 3 portes, un type de carrosserie abandonnée sur la nouvelle version. S’il existe déjà quelques modèles Toyota de même catégorie sur les marchés asiatiques, comme le Rumion ou le Scion xB américain, l’Urban Cruiser adopte sa propre identité stylistique est sera réservé au marché européen. Il adoptera pour cela les dernières générations de motorisations diesel D-4D, dont on ne connaît pas encore les caractéristiques précises mais qui seraient particulièrement vertueuses en termes de rejets polluants. Toyota annonce que son mini-SUV rejettera moins de 140 g/km de CO2. Un chiffre avantageux qui concerne probablement son moteur le plus performant en la matière.

Cela permettra également à l’Urban Cruiser de jouer un rôle dans le cadre de la réduction des émissions polluantes de l’ensemble de la gamme Toyota. En France, ce petit SUV échappera à l’éco-malus, qui ne touche pas les véhicules émettant entre 130 et 160 g/km de CO2.

Vertueux mais non dénué de ressources, l’Urban Cruiser adoptera bien sûr la transmission intégrale. Là encore, peu d’informations ont filtré, mais il s’agira probablement d’un système à viscocoupleur à gestion automatique du couple entre le train avant et le train arrière, très suffisant lorsqu’il s’agit d’emprunter les chemins de traverse. L’aspect sécurisant du système sur asphalte, en conditions difficiles, est également à souligner. Mais n’attendez pas de l’Urban Cruiser des prétentions de franchissement, gamme courte et autres blocages de différentiels étant réservés aux vrais 4x4 ! Le Toyota Urban Cruiser sera commercialisé mi-2009 à un tarif de base qui devrait se situer aux alentours de 18 000 euros.

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