Histoire : Les automobiles Avions Voisin
le 11/08/2005
Les trois Voisin se classèrent en tète, celle du vainqueur Rougier, ayant parcouru la distance de 700 km à la moyenne de 107,7 km/h. Cette série de voitures, acceptées par les Mines pour 18 ou 23 ch selon leur régime, fut rapidement complétée par une petite 8 HP 4 cylindres, présentée en 1911 et designée C 4. Son moteur, toujours du type Knight, était un 60 x 110 mm donnant 26 ch à 3 000 tr mn. La boite n'avait que trois rapports espacés, ce que compensait le bon couple du moteur et le faible poids des voitures carrossées par Voisin.
Leur consommation était remarquablement basse malgré une vitesse maximale comprise entre 75 et 85 km/h, selon les caisses.
Ces petites voitures, les plus soignées de leur catégorie, reçurent des freins à l'avant en 1923. L'année suivante, sur la CS 4, l'alésage passa à 62 mm (1 300 cm3) et la puissance à 30 ch à 3000 tr/mn. Les petites torpédos atteignaient 100 km/h. Cette C 4 disparut en 1926 et fut remplacée par la C7, une 10 HP à quatre cylindres, 67 x 1 10 mn, de 40 ch environ. Ces petites Voisin connurent un grand succès. Elles étaient dues, en partie, à un jeune ingénieur des Arts et Métiers, Marius Bernard, engagé par Voisin pour remplacer Artault et Dufrêne, passés chez Peugeot. Entre-temps, Gabriel Voisin avait étudié une voiture de très grand luxe, à l'instar de nombreux constructeurs de l'immédiat après-guerre. Il s'agissait d'une 12 cylindres en V sans soupapes, étudiée dès décembre 1919 et désignée C 2.
Le moteur était entièrement en alliage léger et les cylindres chemisés. Pour une cylindrée de 7 l (80 x 120mm), la puissance avait été volontairement limitée à 80 ch, mais la très grande souplesse du moteur avait permis d'adopter une boite à deux rapports et marche arrière, faisant suite à un embrayage hydraulique complété d'un électro-aimant. Pour la première fois, les freins d'une automobile étaient commandés par l'air comprimé, comme ils le furent ultérieurement sur les poids lourds. La C 2 ne fut jamais commercialisée en raison de son prix de revient, mais nombre de ses détails de construction réapparurent ensuite sur d'autres modèles Voisin : bloc- moteur compact en alliage léger, démultiplicateur à deux rapports, etc. A la suite du succès encourageant du Grand Prix de Tourisme de 1922, Voisin décida de participer au Grand Prix de 1923.
Leur consommation était remarquablement basse malgré une vitesse maximale comprise entre 75 et 85 km/h, selon les caisses.
Ces petites voitures, les plus soignées de leur catégorie, reçurent des freins à l'avant en 1923. L'année suivante, sur la CS 4, l'alésage passa à 62 mm (1 300 cm3) et la puissance à 30 ch à 3000 tr/mn. Les petites torpédos atteignaient 100 km/h. Cette C 4 disparut en 1926 et fut remplacée par la C7, une 10 HP à quatre cylindres, 67 x 1 10 mn, de 40 ch environ. Ces petites Voisin connurent un grand succès. Elles étaient dues, en partie, à un jeune ingénieur des Arts et Métiers, Marius Bernard, engagé par Voisin pour remplacer Artault et Dufrêne, passés chez Peugeot. Entre-temps, Gabriel Voisin avait étudié une voiture de très grand luxe, à l'instar de nombreux constructeurs de l'immédiat après-guerre. Il s'agissait d'une 12 cylindres en V sans soupapes, étudiée dès décembre 1919 et désignée C 2.
Le moteur était entièrement en alliage léger et les cylindres chemisés. Pour une cylindrée de 7 l (80 x 120mm), la puissance avait été volontairement limitée à 80 ch, mais la très grande souplesse du moteur avait permis d'adopter une boite à deux rapports et marche arrière, faisant suite à un embrayage hydraulique complété d'un électro-aimant. Pour la première fois, les freins d'une automobile étaient commandés par l'air comprimé, comme ils le furent ultérieurement sur les poids lourds. La C 2 ne fut jamais commercialisée en raison de son prix de revient, mais nombre de ses détails de construction réapparurent ensuite sur d'autres modèles Voisin : bloc- moteur compact en alliage léger, démultiplicateur à deux rapports, etc. A la suite du succès encourageant du Grand Prix de Tourisme de 1922, Voisin décida de participer au Grand Prix de 1923.

Modèle "Grand Prix" 1923
© D.R.
Or, dans l'intention évidente de contrecarrer ses initiatives dans le domaine aérodynamique, terrain sur lequel ses principaux concurrents pouvaient difficilement le suivre, le règlement émis par l'Automobile-Club de France imposa aux voitures de Grand Prix de Tourisme un maître couple minimal. En réplique, Voisin choisit de courir dans le Grand Prix de Vitesse, c'est-à-dire dans une épreuve correspondant à la formule 1 actuelle. Pour cela, il ne pouvait disposer, dans la limite de cylindrée de 2 litres du moment, que d'un moteur dérivé du C 4, un 6-cylindres (62 x 110 mm) de 1 922 cm3, alors destiné à la future 13 HP.
Amélioré par Bernard et Lefèvre (créateur plus tard de la Traction Avant de Citroën et de la DS), ce moteur donnait environ 75 à 80 ch, puissance insuffisante face aux Sunbeam ou aux Fiat (100 à 120 ch). Pour compenser cette différence, Voisin décida de jouer sur le poids total et créa la deux-litres Course Laboratoire, très inspirée des techniques aéronautiques.
La carrosserie était une coque constituée d'une armature de frêne recouverte d'aluminium. Pour gagner du poids, en supprimant le différentiel au passage, la voie arrière fut réduite à 0,75 m, tandis que la voie avant mesurait 1,45 m. Quatre voitures furent préparées en six mois et confiées à Duray Rougier, Morel et Lefèvre. Sur 18 voitures au départ, 5 terminèrent dont une Voisin, à la dernière place, handicapée par sa vitesse de pointe, 168 km/h contre près de 200 pour la Sunbeam gagnante. En 1924, Voisin revint aux compétitions de tourisme lors du Grand Prix de Lyon avec quatre C 5 spécialement préparées, mais elle durent s'effacer devant la suprématie des Peugeot, cependant très semblables. En 1926, la production fut entièrement renouvelée.
Amélioré par Bernard et Lefèvre (créateur plus tard de la Traction Avant de Citroën et de la DS), ce moteur donnait environ 75 à 80 ch, puissance insuffisante face aux Sunbeam ou aux Fiat (100 à 120 ch). Pour compenser cette différence, Voisin décida de jouer sur le poids total et créa la deux-litres Course Laboratoire, très inspirée des techniques aéronautiques.
La carrosserie était une coque constituée d'une armature de frêne recouverte d'aluminium. Pour gagner du poids, en supprimant le différentiel au passage, la voie arrière fut réduite à 0,75 m, tandis que la voie avant mesurait 1,45 m. Quatre voitures furent préparées en six mois et confiées à Duray Rougier, Morel et Lefèvre. Sur 18 voitures au départ, 5 terminèrent dont une Voisin, à la dernière place, handicapée par sa vitesse de pointe, 168 km/h contre près de 200 pour la Sunbeam gagnante. En 1924, Voisin revint aux compétitions de tourisme lors du Grand Prix de Lyon avec quatre C 5 spécialement préparées, mais elle durent s'effacer devant la suprématie des Peugeot, cependant très semblables. En 1926, la production fut entièrement renouvelée.
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