Tour Auto 2009
Gilles Bonnafous le 22/04/2009

Le clan des Jaguar Mk1 et Mk2 Gilles Bonnafous

Ferrari 250 GT châssis court Tour de France Gilles Bonnafous
Est-ce l’effet « Bienvenue chez les Ch’tis » porté par l’incroyable succès du film ? Toujours est-il que l’édition 2009 du Tour Auto, 18e du nom, délaisse le Midi pour faire cap au Nord… Du 21 au 25 avril 2009, les 220 engagés parcourent en cinq étapes une grande boucle septentrionale, dont le parcours de 2000 kilomètres sort même des frontières de l’hexagone. Après le départ donné place de la Concorde et un passage à Montlhéry, où est disputée sur le circuit routier la première épreuve spéciale, cap vers les circuits de Dijon Prenois et de Bresse. Le Tour Auto remonte ensuite vers l’Alsace, qui l’accueille à la Cité de l’Automobile de Mulhouse, puis, après une épreuve sur le circuit de Chenevières, il fait un détour par le Luxembourg et la Belgique, avec au programme le circuit de Spa-Francorchamps — un retour aux sources puisque le Tour de France Automobile était déjà passé à Spa, notamment en 1963. Les rescapés redescendrons vers Deauville, où sera jugée pour la première fois l’arrivée de l’épreuve.

Lotus Elite et Elan Gilles Bonnafous

Lancia Stratos Gilles Bonnafous
Lundi 20 avril, la traditionnelle journée de parc fermé, favorisée par une météo lumineuse, avait élu domicile dans les jardins des Tuileries, où étaient effectuées les vérifications techniques. Non admis dans l’enceinte du parc, le public pouvait toutefois admirer les machines depuis la rue de Rivoli. En soirée, la grande foule était au rendez-vous devant les buffets…
Le Tour Auto 2009 honore cette année le cinquantenaire de la première des cinq victoires consécutives des Jaguar Mk1/Mk2 au Tour de France Automobile. Pas moins de sept Mk 1 et 2 étaient au départ, dont celle qui remporta l’épreuve en 1963. Sans oublier la présence de Bernard Consten, quatre succès à lui seul, en tant qu’ouvreur du Tour. Comme à l’accoutumée, la firme de Coventry est encore, et abondamment, représentée par des XK et Type E. Escortées par bon nombre de Mustang, plusieurs Ford GT 40 fêtent également les quarante ans de la première des deux participations de la voiture au Tour de France Automobile. Avec une bonne nouvelle à la clé, la réintégration du modèle dans le classement VHC du Tour Auto, qui lui peut prétendre à la victoire générale de l’épreuve. La Ferrari 250 LM et la Porsche 904 bénéficient du même amendement au règlement.

Aston Martin DB 4 GT Gilles Bonnafous

Jaguar Type E Gilles Bonnafous

Aston Martin DB4 GT Zagato Gilles Bonnafous

Ferrari 250 GT Boano 1956 Gilles Bonnafous
Comme d’habitude, les grandes GT des années soixante sont au départ : les Aston Martin DB 2/4, DB 2/4 Mk III, DB4 GT, ainsi qu’une Zagato, et les Ferrari, des 250 GT Tour de France, dont une Boano, et des 275 GTB. Après leur victoire de l’an dernier, les AC Cobra (plusieurs 4,7 litres) sont les favorites du plateau compétition, la firme anglaise étant également présente avec des ACE Bristol et ACECA. Les Alfa Romeo sont venues en nombre, des Giulia Tubolare Zagato et un splendide coupé 1900 Touring en quasi état d’origine, tout comme les Lancia avec des Aurelia B20, Flaminia Zagato et Stratos.

AC Cobra 4.7l, ACECA, ACE Gilles Bonnafous

Citroën SM Gilles Bonnafous
L’Allemagne est représentée par une BMW 507 et une armada de Porsche 911, ainsi que par plusieurs 356, dont une pré-A et une A 1500 GS. Côté marques françaises, on soulignera la présence inhabituelle de cinq Citroën SM, accompagnées d’une DS et même d’une GS. Egalement lancées sur les routes du Nord, deux DB et surtout un fort contingent de berlinettes Alpine A 110 regroupées sous la bannière de Renault Histoire et Collection et pour certaines, du Comas Racing Team. Les vedettes en sont les 1800 Groupe IV, dont celle de Francis Mercier toujours pilotée par le funambule Jean Ragnotti.

DB HBR5 Gilles Bonnafous

Lancia Flaminia Zagato et Aurelia B20 Gilles Bonnafous