Thermique/hybride/électrique : quelle technologie pour quel usage ?

Les offres mécaniques se multiplient sous le capot de nos voitures. A tel point qu’il est difficile de savoir laquelle s’avère la plus adaptée à l’usage de chacun. Et les déclarations de certains de nos politiques ne font qu’ajouter à la confusion. Nous faisons le point sur chacun de ces types de motorisations afin de vous permettre de faire le meilleur choix.

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Les « propres »

Cédric Morançais le 16/11/2021

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Electrique

C’est le moteur à la mode, les instances européennes voulant en faire le seul type disponible sur notre continent à partir de 2035. Si le choix de modèles s’est notablement élargi ces dernières années, la voiture électrique souffre encore de quelques défauts qui n’en font pas le modèle idéal pour tous. Le principal point d’achoppe est son rechargement. Les propriétaires d’un logement individuel pourront sans problème faire installer une borne chez eux, voire même brancher directement leur auto sur une prise secteur, renforcée ou non. Pour les autres, il faudra compter avec un réseau public très insuffisant dans les zones urbanisées. Pour les longs trajets, le problème est moindre car les bornes de recharge rapides, voire ultra-rapides, fleurissent sur les grands axes. Pour éviter les arrêts à rallonge, il faut toutefois posséder un modèle qui accepte, à minima, des puissances de charge de 100 kW.

Full hybrid

Cette technologie a largement été démocratisée par Toyota et sa filiale Lexus. De la Yaris à la LS, presque toute la gamme du groupe utilise désormais ce type de motorisation. Ici, le moteur électrique intervient comme assistance au bloc thermique, ce qui permet surtout de faire chuter les consommations en ville, même si ces autos ne sont pas capables de parcourir plus de quelques centaines de mètres en mode tout-électrique. Sur voie rapide, le dispositif n’a quasiment aucun intérêt.

Mild hybrid

Le terme hybride est ici souvent galvaudé. En effet, suivant les marques et modèles, il regroupe un simple alterno-démarreur ou un circuit électrique renforcé en 48V. Il est d’ailleurs fort probable que le législateur finisse par mettre son nez dans ce dossier afin que les dispositifs les plus simples ne puissent plus communiquer sur le terme « hybride ». Ce système permet de donner un coup de main au moteur thermique lors des accélérations et, surtout, d’économiser entre 0,2 et 0,5 l/100 km par rapport à l’équivalent 100 % thermique.

Hybride rechargeable

Compromis entre le full hybrid et l’électrique, cette technologie semble, sur le papier, cumuler les avantages. Ces autos sont, en effet, capables de parcourir entre 30 et 70 km sans brûler la moindre goutte de carburant. De quoi rouler « propre » lors des trajets quotidiens. A condition, naturellement, de brancher régulièrement sa voiture. Lors des longs trajets, l’hybride rechargeable se comporte comme une thermique puisqu’il suffit de faire le plein de sans-plomb ou de gasoil pour réduire les arrêts station-service à leur plus simple expression. Mais la batterie de ces voitures induit un surpoids oscillant entre 100 et 300 kg. En conséquence, hors fonctionnement 100 % électrique, une hybride rechargeable consomme davantage qu’une pure thermique (entre 0,5 l et 2 l supplémentaires tous les 100 km).

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