Rouler bien assuré à vélo et en trottinette : on vous dit tout

Vous avez décidé de laisser votre voiture au garage pour aller au travail en utilisant votre flamboyant nouveau vélo à assistance électrique ou votre toute nouvelle trottinette ? Mais comment rouler bien assuré avec ces engins particulièrement dans l’air du temps ?

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Trottinettes, gyroroues et consorts

Alexandre Nardon le 06/04/2020

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[bold]Ces engins en vogue ne sont pas assimilés à des vélos[/bold], car, à quelques rares cas près, ils ne nécessitent pas d’action physique de l’utilisateur pour que leur moteur électrique entre en action. Cela signifie qu’[bold]ils doivent donc être assurés par un contrat spécifique[/bold]. Oubliez le discours trop souvent flou des commerçants : votre assurance habitation ne vous couvrira pas si vous renversez un piéton, aussi imprudent soit-il. Vous pouvez donc être verbalisé au titre de l’article L324-2 du Code de la Route avec à la clé une amende de 3 750 euros. Même si les contrôles des forces de l’ordre sont encore rares, il faut être conscient de ce risque. Des contrôles ont eu lieu à Paris, plus dans une approche pédagogique que 100 % répressive, mais cela pourrait changer très rapidement. Évidemment, en cas d’accident, la note peut grimper beaucoup plus haut : des sommes à 6 chiffres peuvent être atteintes plus rapidement que ce que l’on peut penser. À l’instar des assurances pour VAE, on retrouve des assureurs généralistes et des assureurs plus spécialisés. Cyclassur peut aussi assurer les utilisateurs de trottinettes avec 4 niveaux de protection : du minimum légal responsabilité civile + défense recours pour 55 euros annuels à une offre incluant en sus la protection juridique et la sécurité conducteur pour 116 euros. On ne parle donc pas ici de vol. En revanche, la protection contre le vol est bien proposée par Luko, une assurance dite 2.0 avec des offres 100 % en ligne qui couvre tous les domaines y compris les trottinettes, les longboards électriques et les gyroroues. Un devis complet vous permettra d’avoir une idée précise du prix de l’assurance, mais sachez que Luko annonce des tarifs commençant à 4,50 euros par mois. Comme nous vous l’annoncions plus haut, les géants du secteur s’intéressent aussi à ces nouveaux modes de déplacement. Ainsi, Allianz, GMF, Axa, MACIF ou encore la MAIF disposent d’offres dédiées.

N’hésitez pas à [bold]faire jouer la concurrence et à interroger votre assureur actuel[/bold] (automobile ou maison) qui moyennant un peu de négociations peut certainement faire un effort particulier.

Comme pour les vélos à assistance électrique, [bold]les offres[/bold] que nous venons d’évoquer [bold]ne concernent que les moyens de locomotion dont la vitesse se situe entre 6 et 25 km/h[/bold]. En effet, si le véhicule ne dépasse pas les 6 km/h en mode électrique (on pense notamment aux hoverboards pour les plus jeunes), une assurance spécifique n’est pas obligatoire. De l’autre côté du spectre, les super trottinettes boostées capables de dépasser les 45 km/h par exemple ne sont pas homologuées en France. Nous avons croisé des particuliers ayant entamé les nombreuses, longues et coûteuses procédures d’homologation individuelle pour ce genre d’engin. Mais pour l’heure, ils sont contraints de rouler dans des voies privées.

Les personnes tentées de débrider leur trottinette ou leur gyroroue, parfois l’opération prend quelques secondes seulement par le biais d’un smartphone, risquent gros en cas d’accident impliquant un tiers, car dans ce cas, leur assurance pourrait ne pas jouer. Logique bien entendu.

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