Du nouveau pour le contrôle technique

Une fois de plus, le contrôle technique sera durci le 1er juillet 2019. Et ce sont les possesseurs de Diesel qui vont en faire les frais. Mais ces évolutions vont-elles réellement améliorer l’état du parc automobile français ?

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En constante évolution

Cédric Morançais le 03/06/2019

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D.R.

Obligatoire, en France, depuis le 1er juillet 1992, le contrôle technique a deux objectifs : améliorer la sécurité des 40 millions de véhicules immatriculés dans l’Hexagone, mais aussi s’assurer que leur niveau de pollution reste aussi faible que possible. Il doit donc en permanence évoluer pour s’adapter aux nouvelles technologies mais, également, à des exigences de plus en plus importantes. Après avoir déjà muté profondément par quatre fois, cet examen, qui doit être effectué au quatrième anniversaire puis tous les deux ans ou en cas de revente, s’apprête à être à nouveau durci.

En 27 années d’existence, le contrôle technique aurait permis d’améliorer notablement l’état du parc automobile français. Plus d’un véhicule sur cinq nécessite, toutefois, de passer par une contre-visite, et donc de subir une ou plusieurs interventions, pour décrocher le précieux macaron à coller sur son pare-brise. Ce qui représente plus de 5 millions de véhicules (voitures particulière, utilitaires légers et véhicules industriels) pour la seule année 2018. Les points noirs les plus souvent constatés concernent les pneumatiques, les suspensions, l’éclairage et la pollution. Ce dernier item est un sujet particulièrement sensible, notamment concernant les véhicules Diesel. Après une flopée de nouvelles mesures sécuritaires en 2018, c’est donc aux rejets de nos autos que s’attaque plus sévèrement le contrôle technique version 2019.

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