Sécurité : les bonnes idées des constructeurs

Même si le Gouvernement et la Sécurité Routière ne cessent de clamer que les progrès en matière d’accidentologie sont dus à la répression et à la baisse de la vitesse, force est de reconnaitre que, depuis plusieurs décennies, les constructeurs ont développé des équipements faisant des autos actuelles les plus sûres jamais produites.

sommaire :

Les classiques

Cédric Morançais le 30/10/2020

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Ford Motor Company

[bold]L’alerte de franchissement de ligne[/bold]

Ce dispositif fonctionne à partir d’une ou plusieurs caméras qui repèrent les marquages au sol (lignes continues et discontinues). A partir du moment où un franchissement « anormal » est repéré, c’est-à-dire tous s’il s’agit d’une ligne continue ou sans l’usage du clignotant s’il s’agit d’une ligne discontinue, le système émet une alerte qui peut être sonore ou physique (vibrations dans le siège conducteur ou le volant). Les systèmes les plus sophistiqués agissent même sur la direction afin de corriger la trajectoire. Cette dernière fonction se désactive automatiquement si le conducteur agit sur le volant. Efficace et sécurisant sur les voies rapides, ce système est rapidement agaçant sur les petites routes où il est quasiment impossible de ne pas « mordre » sur les lignes blanches. Heureusement, il est systématiquement déconnectable : à partir d’un simple bouton pour les systèmes les plus intuitifs ou en se plongeant dans les menus et sous-menus de l’écran tactile pour les moins bien conçus. Cet équipement est livré de série sur nombre de modèles actuels, y compris des abordables tels que la Citroën C3. Dans le cas contraire, il exige une rallonge comprise en 150 et 400 euros.

[bold]Le freinage automatique d’urgence[/bold]

Voilà un équipement qui a sauvé bien des pare-chocs... et des piétons. Comme l’alerte de franchissement de ligne, ce dispositif a, le plus souvent, recours à une caméra disposée derrière le rétroviseur intérieur. Certains modèles préfèrent toutefois un ou plusieurs radars. Selon les marques, cet équipement est actif jusqu’à 30, 50 ou 60 km/h. Pas question, donc, de compter sur lui si, sur autoroute, la voiture qui vous précède, pile. En ville, en revanche, il permet aux plus étourdis d’éviter les petits chocs ou, au minimum, d’en amoindrir les conséquences. Attention, les générations les moins évoluées ne sont capables de détecter que les autres véhicules, seules les plus récentes intégrant les fonctions de reconnaissance des piétons, voire des cyclistes. Présent sans supplément sur une large majorité de voitures neuves, cet équipement est facturé de 300 à 500 euros dans la plupart des autres cas.

[bold]La surveillance des angles morts[/bold]

Tout automobiliste s’est, un jour, fait surprendre par un autre véhicule, qu’il s’agisse d’une auto, d’une moto ou d’un vélo, qu’il « n’avait pas vu venir » car celui-ci se trouvait dans un angle mort, la zone qui se trouve entre celle que l’on voit dans son rétroviseur intérieur et celle qui apparait dans l’un des rétroviseurs extérieurs. Cet équipement se base quasi-systématiquement sur des capteurs situés sur le bouclier arrière. Ces derniers sont capables de repérer un véhicule entrant dans ce fameux angle mort. Le conducteur est alors prévenu par un signal sonore et/ou visuel. Ce dernier prend place dans les rétroviseurs extérieurs ou à la base du montant intérieur de porte le plus avancé. Certains modèles ont toutefois recours à des implantations plus originales, à l’instar de la nouvelle Seat Leon qui éclaire, en cas de besoin, en rouge et du côté concerné, le bandeau de led intégré aux portes avant, et chargé habituellement de l’éclairage d’ambiance. Depuis quelques années, certains véhicules haut de gamme sont également dotés d’une fonction agissant sur la direction. Contrairement aux deux précédents, ce dispositif est rarement livré de série sur la voiture de « M. Tout-le-monde ». Selon les marques, il faut se délester de 400 à 1 000 euros pour en bénéficier, mais cela vaut le coût.

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