Nouvelles mobilités : une offre pléthorique

La voiture particulière serait, selon certains, dépassée. Place aux nouveaux modes de déplacement ! Mais, au-delà des beaux discours, quelles sont les possibilités qui s’offrent aux Français ? Et sont-elles vraiment des alternatives valables ?

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Des solutions pour les citadins…

Cédric Morançais le 28/07/2020

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Sebleouf

[bold]Le vélo en libre-service :[/bold] voilà plus d’une décennie que les rues de nos villes ont été envahies par des stations entièrement automatisées qui permettent d’emprunter une bicyclette pour une poignée de minutes. Ce marché devrait prendre un nouvel essor avec l’arrivée, chez de nombreux opérateurs présents en France, de vélos à assistance électrique. Pratique dans les cités au relief prononcé où lorsque l’on habite relativement loin de son lieu de travail. La volonté de nombreuses communes d’augmenter leur réseau de pistes et voies cyclables permettra également aux cyclistes de se déplacer avec davantage de sécurité.

[bold]La trottinette électrique partagée :[/bold] l’implantation de tels services a débuté il y a deux ans en France. Et les premiers mois ont été l’objet d’une véritable chasse à la sorcière. Trottinettes laissées n’importe où sur les trottoirs, voire jetées dans les cours d’eau ou à la mer, utilisateurs irresponsables causant de nombreux accidents… il a fallu que le législateur intègre ce moyen de déplacement au Code de la route, interdisant ainsi la circulation sur les trottoirs ou le stationnement « n’importe où ». Plus flexible que le vélo en libre-service, car il n’y a pas besoin de trouver une place libre dans une station pour s’en défaire, la trottinette électrique demande plus d’expérience avant d’être menée en toute sécurité.

[bold]Le scooter en location libre :[/bold] comme pour les vélos et trottinettes précédemment cités, certaines municipalités ont passé des accords avec des opérateurs louant à la minute, et sans intervention humaine, des deux-roues motorisés. La plupart du temps, ces scooters mis à la disposition de tout un chacun, à condition de respecter les conditions d’âge requis, sont électriques afin que l’offre soit cohérente avec la volonté de la majorité des villes françaises de faire baisser la pollution. Le hic, c’est le coût de cette solution pour l’utilisateur : comptez au minimum 15 € par heure d’utilisation.

[bold]L’autopartage via des opérateurs :[/bold] la voiture particulière ne pouvait pas échapper à la vague du partage. D’autant que le taux d’utilisation d’une auto par un citadin n’excède pas les 3%, soit environ 45 minutes par jour. Preuve que ce système semble avoir beaucoup d’avenir, et ce malgré l’échec cinglant d’Autolib à Paris, certains constructeurs eux-mêmes se sont lancés sur ce marché : BMW, Renault, Smart… Le coût horaire est sensiblement équivalent à celui d’un scooter en libre-service, mais la voiture est naturellement beaucoup plus pratique lorsqu’il s’agit de se déplacer à plusieurs ou de transporter des objets. En revanche, la plupart des opérateurs ne disposent pas de stations dédiées. Il faudra donc trouver une place de stationnement dans le périmètre autorisé pour pouvoir mettre fin à la location.

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